« On ouvre et ferme les serres d’heure en heure, selon la météo », les fraises françaises souffrent d’un printemps trop pluvieux et du manque de soleil et de chaleur

La saison 2025 des fraises de l’Hérault s’annonce morose. La météo fraîche et très pluvieuse de ce printemps est loin d’être idéale pour ce fruit rouge délicat. Les producteurs sont inquiets et la récolte tarde, d’autant que sans soleil, les fraises sont moins sucrées et de moins bonne qualité.

L’essentiel du jour : notre sélection exclusive

Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l’info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.

France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter « L’essentiel du jour : notre sélection exclusive ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un jour de pluie de plus… dans la plaine de Mauguio, à l’est de Montpellier. Pour les maraîchers et les producteurs de fraises, ce mois d’avril 2025, est pourri comme mars.

Denyse est productrice de fraises, elle traverse un printemps compliqué, ponctué d’averses. Pour protéger ses 2 hectares et demi de fraises, elle doit s’adapter.

Il y a une surcharge de travail car il faut ouvrir les serres, les fermer et recommencer en fonction du changement de la météo. En ce moment, cela varie d’heure en heure… Si vous ne réagissez pas, vous pouvez perdre la récolte.

Denyse Giner, productrice de fraises à Mauguio.

Il faut donc être très attentif en permanence. La météo a des conséquences sur la qualité du fruit, l’absence de soleil pouvant réduire la teneur en sucre.


durée de la vidéo : 00h01mn34s



La saison 2025 des fraises de l’Hérault s’annonce morose. La météo fraîche et très pluvieuse de ce printemps est loin d’être idéale pour ce fruit rouge délicat. Les producteurs sont inquiets et la récolte tarde, d’autant que sans soleil, les fraises sont moins sucrées et de moins bonne qualité.



©FTV

Petit test rapide en boutique à quelques mètres de la production.

Un acheteur de fraises confirme : « elles perdent du goût ». « Elles sont moins sucrées, plus chargées en eau mais elles sont très bonnes » avoue une cliente qui repart avec 4 paniers de fraises.

Très bonnes mais moins nombreuses, car la récolte n’a pas été aussi satisfaisante qu’espérée. La pluie favorise les maladies qui ont eu raison d’une partie de ces fraises magnum, une variété particulière.

C’est une fraise qui produit peu et est beaucoup moins rentable que d’autres variétés. On fait ce choix de la « magnum » pour la qualité. Mais la météo n’a pas aidé, la récolte est encore plus faible que les années précédentes.

Denyse Giner, productrice de fraises à Mauguio.

Malgré ces difficultés, les clients sont au rendez-vous pour accompagner de fraises leurs œufs de pâques en chocolat.

Écrit avec P.Jorge.



Aller à la source