Cameroun : L’opposition dénonce une victoire contestée de Paul Biya

Introduction : Le 28 octobre 2025, le Cameroun est secoué par des manifestations suite à la réélection controversée de Paul Biya. L’opposition clame une fraude électorale massive, tandis que l’Union européenne dénonce une répression violente. La tension monte dans un pays où la démocratie est mise à l’épreuve.

Ce qu’il faut retenir

Paul Biya, 92 ans, a été réélu pour un huitième mandat avec 53,66 % des voix, selon les résultats officiels.
Les opposants, menés par Tiroma Bakari, affirment avoir remporté les élections avec 55 à 56 % des voix.
Des violences ont éclaté lors des manifestations, entraînant des appels à la retenue de l’ONU et des critiques de l’UE.
Le Conseil constitutionnel est accusé de partialité par l’opposition, qui demande un audit des résultats.
La situation au Cameroun soulève des inquiétudes internationales, notamment en raison de son rôle central en Afrique centrale.

Faits vérifiés

Les résultats des élections présidentielles au Cameroun ont été publiés par le Conseil constitutionnel, affirmant la victoire de Paul Biya. Cependant, des médias comme France 24 et l’AFP rapportent que l’opposition conteste ces résultats, évoquant des fraudes et des irrégularités. Des manifestations ont eu lieu, entraînant des répressions violentes, confirmées par des observateurs internationaux.

Le détail qui fait réagir

Un chiffre marquant : l’opposition affirme avoir recueilli des résultats montrant qu’elle aurait obtenu 83 % des voix dans 18 départements, un chiffre qui contredit les résultats officiels. Cette divergence alimente les tensions et les accusations de fraude.

Réactions officielles et citations

« Nous n’allons rien laisser passer. L’impunité est terminée. » — Jemal Taleb, avocat au Barreau de Paris, le 28 octobre 2025.

Analyse & Contexte

La situation actuelle au Cameroun met en lumière les défis de la démocratie dans un pays dirigé par le même président depuis 43 ans. Les accusations de fraude électorale et la répression des manifestations soulignent une crise politique profonde. Les réactions internationales, notamment de l’UE et de l’ONU, montrent que la communauté mondiale suit de près cette situation, qui pourrait avoir des répercussions sur la stabilité de la région.