
En France, elle trône désormais sur le podium des pâtes chocolatées à tartiner, à la troisième place après le produit leader, le Nutella (qui en détient quelque 70 %), et son rival de Bonne Maman. La Nocciolata tire de plus en plus profit de son principal argument marketing : le fait d’être fabriquée sans huile de palme. Elle représente désormais 8,5 % de ce marché en croissance continue depuis 10 ans, malgré la baisse générale des volumes dans la grande distribution.
Derrière ce succès, comme pour le Nutella, un agro-industriel familial italien, Rigoni d’Asiago, avec un chiffre d’affaires de plus de 150 millions d’euros et 320 employés. Bien plus petit et moins connu outre-alpes que Ferrero (qui détient aussi d’autres marques phares comme Kinder ou Ferrero Rocher), il est toutefois présent depuis quelques décennies dans les rayons italiens, où il a su se frayer une place de premier plan, en misant sur l’innovation.