Nico Harrison ne ressent « aucun regret » après le transfert cata de Doncic

Six jours après le retour tonitruant de Luka Doncic à Dallas (45 points, 8 rebonds et 6 passes décisives), pour la première fois sous le maillot des Lakers, c’est comme si les « Fire Nico » résonnaient encore dans l’American Airlines Center. En transférant son joyau slovène, unanimement perçu comme un Top 5 NBA et âgé de 26 ans, Nico Harrison est probablement devenu le 1er février le general manager le plus détesté par les fans de sa propre franchise de toute l’histoire de la ligue américaine.

Les Mavericks ont beau vivre une fin de saison galère, précipitée par les déboires physiques de la recrue Anthony Davis et surtout du meneur star Kyrie Irving (rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche le 3 mars), notre Nico Harrison reste droit dans ses bottes. Finaliste NBA en titre et dans le coup pour une qualification directe sereine en play-offs au moment du transfert de Doncic, Dallas (10e de saison régulière à l’Ouest) sera peut-être en vacances dans la nuit de mercredi à jeudi, en raison d’un play-in disputé à Sacramento.

Voici le chapeau texan tendance, en cette fin de saison NBA 2024-2025, du côté de l’American Airlines Arena. - J. Cortez/AP/SIPA

« Des meilleurs choix pour le futur »

Le contraste est forcément saisissant avec des Lakers en pleine bourre, troisièmes à l’Ouest avec un Luka Doncic rayonnant, adopté à Los Angeles et ovationné par son ancienne salle à chacun de ses 45 points inscrits la semaine passée. Autant de conséquences prévisibles qui entraînent un mea culpa logique de Nico Harrison, ou a minima son silence, non ?

Pensez-vous, l’homme clé de la direction sportive aux Mavs s’est exprimé mardi devant les médias texans. « Je n’ai aucun regret à propos du transfert, a-t-il assuré à cette occasion. Une partie de mon boulot est de faire les meilleurs choix pour les Mavericks, pas seulement dans l’immédiat mais aussi pour le futur. »

Le poncif « c’est la défense qui gagne des titres »

Un discours tranchant avec son « win now » martelé durant la première conférence de presse ayant suivi en février son trade onde de choc, alors qu’Anthony Davis (20 points de moyenne mais seulement 9 matchs disputés dans le Texas) a déjà 32 ans. Nico Harrison poursuit : « Certaines de mes décisions ne seront pas populaires. Mais c’est mon boulot, je dois l’accepter. Notre philosophie reste de penser que c’est la défense qui gagne des titres, et on s’est renforcé à ce niveau ».

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Un poncif qui pourrait très mal vieillir dans les prochaines semaines. Surtout si Luka Doncic, piètre défenseur donc mais attaquant d’exception, va d’emblée au bout avec LeBron James et les Lakers, un an après avoir atteint sa première finale NBA avec sa franchise de cœur.



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