
Nawell Madani peut incontestablement parler des difficultés de la conception, elle qui a mis 17 ans et plus de dix FIV avant de tomber enceinte. Mais ce à quoi elle ne s’attendait pas, ce sont les changements dans son corps survenus avec la naissance de sa fille Lou, il y a bientôt quatre ans.
L’humoriste de 45 ans, qui évoque son parcours dans son nouveau one woman show, Tout court, avec lequel elle sillonnera la France jusqu’en 2026, a, sans surprise « pris de la poitrine » et « du poids, comme tout le monde », comme elle le confiait dans En aparté, lundi 14 avril sur Canal+ Mais depuis l’arrivée tant attendue de l’enfant qu’elle a eu avec son compagnon depuis près de vingt ans, l’acteur et mannequin Djebril Zonga, Nawell Madani n’est pas parvenue à « retrouver (s) on corps ».
« C’est pour ça que je m’habille comme ça aussi, je suis moins à l’aise », confie-t-elle. Plus surprenant, elle raconte avec le plus grand sérieux avoir « perdu (s) es cheveux après (s) a grossesse ». « J’en parle parce qu’il faut, il faut avertir, il faut aussi montrer que ça touche tout le monde en fait ».
Poils blancs
La comédienne confie encore avoir découvert des « poils blancs », à des endroits auxquels elle ne s’attendait pas vraiment. « À 45 ans, j’ai la schnek à Edouard Philippe », plaisante-t-elle.
« C’est fini ! Il y a plein de choses pour lesquelles ton corps te rappelle que c’est l’âge, et qu’il faut vivre avec », constate celle qui se dit cependant « complètement en adéquation » avec ce qu’elle vit : le bonheur tant attendu de la maternité. Sa fille lui a « ramené une force » qu’elle avait « peut-être mise de côté à un moment donné ». Et d’ajouter : « Je me dis que je dois maintenant pousser les portes pour ma fille ».
Au mois de mars, Nawell Madani avait expliqué dans Quotidien pourquoi elle voulait rire des dix-sept années de déception et de lutte avant de réussir à tomber enceinte. « Pendant que j’attendais que quelque chose naisse en moi, j’étais en train de mourir à petit feu. Donc voilà, maintenant que j’ai eu ma fille, je pense que je peux en rire », avait-elle confié.
Aujourd’hui plus heureuse que jamais depuis qu’elle a passé la quarantaine, Nawell Madani compte bien tout assumer, pour faire sauter les préjugés.