Meurtre de Marie-Chantale : Justice enfin rendue 31 ans plus tard

Introduction : Le 11 octobre 2025, un verdict historique a été prononcé à Rosemère, mettant fin à une affaire tragique qui a marqué le Québec. Réal Courtemanche, reconnu coupable du meurtre de la fillette de 10 ans, Marie-Chantale Desjardins, a été condamné à la réclusion à perpétuité. Cette sentence, après plus de trois décennies d’attente, soulève des émotions intenses et des réflexions sur la justice.

Ce qu’il faut retenir

Réal Courtemanche a été condamné à la réclusion à perpétuité pour le meurtre de Marie-Chantale, survenu en 1994.
La décision de la juge Hélène Disal souligne la gravité du crime, considéré comme l’un des plus graves du code criminel.
Les avancées scientifiques, notamment l’ADN, ont été déterminantes pour résoudre cette affaire vieille de 31 ans.
La mère de la victime a exprimé un profond soulagement, affirmant que la sentence clôt un long cheminement de douleur.
Courtemanche, déjà délinquant dangereux, purgeait une peine à durée indéterminée avant ce verdict.

Faits vérifiés

Selon TVA Nouvelles, le meurtre de Marie-Chantale Desjardins a été particulièrement brutal, la fillette ayant été retrouvée quatre jours après sa disparition, avec des blessures graves. La juge a évoqué l’impact émotionnel de ce crime sur la société, en insistant sur la protection des enfants. Ce verdict a été largement couvert par plusieurs médias, soulignant l’importance de la justice dans des affaires aussi sensibles.

Le détail qui fait réagir

La juge Hélène Disal a déclaré : « Si je pouvais hurler coupable, je le ferais », une phrase qui a résonné dans la salle d’audience et qui souligne l’horreur du crime commis.

Réactions officielles et citations

« Cette sentence est exceptionnelle et reflète la gravité du crime. » — Me Alexandre Dubois, Avocat de la Couronne, 11 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Ce verdict met en lumière les défis de la justice pénale et l’importance des avancées scientifiques dans la résolution des affaires non élucidées. La réouverture de ce dossier après tant d’années rappelle à la société l’impact durable des crimes sur les familles et les communautés. La condamnation de Courtemanche pourrait également inciter d’autres victimes à se manifester, renforçant ainsi la nécessité d’un système judiciaire efficace.