Meridiam, une success story française dans le capital investissement


Le fonds d’investissement Meridiam, spécialisé dans les infrastructures et, accessoirement, l’une des plus belles réussites de la finance française, fête ses vingt ans. Mais, pour son heureux fondateur, Thierry Déau, un ingénieur à la fois inconnu du grand public et redouté de l’establishment parisien, supposé proche d’Emmanuel Macron, rien n’a changé. C’est la même petite histoire qui est vendue aux investisseurs du monde entier, pour moitié européens, pour moitié américains et asiatiques. Surtout en pleine déroute des marchés financiers.

« Rien n’a changé parce que le fil rouge de l’investissement long, du non financier, est inscrit dans nos livres depuis le départ. Nous avons juste changé la couleur du logo du bleu au vert », raconte Thierry Déau, en marge de la réunion annuelle avec les investisseurs à Paris. Et c’est aussi avec cette petite musique que la jeune société d’investissement a su attirer de nouveaux investisseurs à la recherche d’actifs plus solides que les produits « synthétiques » qui se sont écroulés comme un château de cartes lors de la crise de 2008.



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