
Il aura fallu moins d’un an pour que Malika Sorel décide de claquer la porte de la délégation du Rassemblement national au Parlement européen. L’eurodéputée était pourtant en deuxième position sur la liste du parti d’extrême droite conduite par Jordan Bardella lors des élections européennes de 2024.
« Je n’ai jamais été membre du Rassemblement national mais pensais pouvoir être utile à la France au sein de cette délégation. J’ai été déçue. Mon inconfort est allé croissant à mesure que je me retrouvais confrontée à une logique de groupe oppressante qui impose de renoncer à tout degré de liberté et annihile toute possibilité de réflexion intellectuelle », écrit Malika Sorel sur le réseau X.
Appelée à renoncer à son mandat
« La gravité de la situation actuelle de la France impose de ne pas se soumettre à des logiques partisanes quand elles empêchent de travailler au redressement de notre pays, de notre Patrie », conclut l’eurodéputée, qui siège désormais parmi les non-inscrits.
En mars 2024, l’essayiste, membre du Haut Conseil à l’intégration durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, avait annoncé rejoindre la liste RN à l’occasion des européennes pour « participer à la recomposition française ». Plusieurs élus du Rassemblement national l’ont appelée à renoncer à son mandat d’eurodéputée.