Mali : le JNIM impose le hijab aux femmes voyageuses

Introduction : Au Mali, la situation sécuritaire se dégrade alors que les jihadistes du JNIM, affiliés à al-Qaïda, imposent de nouvelles règles aux voyageurs. Parmi celles-ci, le port du hijab pour les femmes devient une exigence incontournable. Cette décision soulève des inquiétudes quant à la liberté individuelle et à la sécurité des populations.

Ce qu’il faut retenir

Le JNIM impose le port du hijab aux femmes voyageuses sur les routes maliennes.
La compagnie Diara Transport a dû négocier avec les jihadistes pour reprendre ses activités.
Les autorités maliennes peinent à contrôler la situation sécuritaire, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement en carburant.
Des localités comme Gao et Mopti sont plongées dans le noir en raison de la pénurie d’essence.
Le gouvernement malien fait face à une crise de confiance et de sécurité croissante.

Faits vérifiés

Des médias tels que TV5MONDE et AFP rapportent que le JNIM a récemment renforcé son contrôle sur les routes maliennes, imposant des conditions strictes aux compagnies de transport. La compagnie Diara Transport a confirmé avoir accepté les exigences des jihadistes pour pouvoir reprendre ses services. La situation est exacerbée par une grave pénurie de carburant, rendant difficile la circulation dans plusieurs régions du pays.

Le détail qui fait réagir

La décision du JNIM d’exiger le hijab pour les femmes voyageuses a suscité une onde de choc, illustrant la montée de l’extrémisme et la restriction des libertés individuelles au Mali. Ce changement brutal dans les normes sociales soulève des questions sur l’avenir des droits des femmes dans la région.

Réactions officielles et citations

« Nous ne sommes là que pour travailler, mais nous demandons pardon pour les désagréments causés. » — Responsable de Diara Transport, 19 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Cette situation met en lumière les enjeux politiques et sociaux au Mali, où la lutte contre le terrorisme se heurte à la protection des droits fondamentaux. L’imposition du hijab par le JNIM représente une menace directe à la liberté des femmes et un signal alarmant sur l’évolution de la radicalisation dans le pays. La crise de l’approvisionnement en carburant ajoute une couche de complexité à cette réalité déjà précaire.