Mali : Lutte contre la flambée des prix du carburant

Introduction : Le 12 octobre 2025, Bamako fait face à une crise d’approvisionnement en carburant. Les autorités maliennes s’engagent à contrôler les prix à la pompe pour protéger les consommateurs. Une mission a été lancée pour garantir le respect des tarifs officiels.

Ce qu’il faut retenir

Une mission de contrôle des prix a été déployée à Bamako après l’arrivée de 300 camions citernes.
Le prix de l’essence est fixé à 775 francs le litre, tandis que le gazole est à 725 francs.
Des sanctions sévères sont prévues pour les stations-service ne respectant pas ces prix.
Un blocus imposé par un groupe affilié à Al-Qaïda complique l’approvisionnement en carburant.
Les autorités rassurent sur la disponibilité des stocks, avec près de 29 000 litres d’essence et 28 000 litres de gazole.

Faits vérifiés

Des médias tels que l’AFP et France 24 rapportent que la pénurie de carburant à Bamako est exacerbée par des blocages. Le gouvernement a pris des mesures pour assurer la sécurité des camions de livraison et garantir le respect des prix fixés.

Le détail qui fait réagir

La situation est d’autant plus préoccupante que les stations-service ferment progressivement, laissant les consommateurs dans l’incertitude. L’arrivée de 300 camions citernes le 7 octobre a été un soulagement temporaire, mais les inquiétudes demeurent.

Réactions officielles et citations

« Nous devons veiller à l’application correcte des prix. Les stations qui ne respecteront pas ces tarifs seront sévèrement sanctionnées. » — Abdoula Maiga, Premier ministre, 12 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Cette crise d’approvisionnement en carburant au Mali met en lumière des enjeux politiques et sociaux majeurs. La lutte contre la flambée des prix est essentielle pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens. La situation est d’autant plus délicate avec un blocus en cours, ce qui soulève des questions sur la sécurité et la stabilité dans la région.