Les psychiatres et psychologues s'opposent aux recommandations de la HAS sur l'autisme

Cédric Balcon-Hermand
22.12.2025

Les psychiatres et psychologues s’opposent aux recommandations de la HAS sur l’autisme

Mise à jour le 2025-12-22 15:33:00 : Les professionnels de santé dénoncent des recommandations jugées inapplicables par la Haute Autorité de Santé.

Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.

Dans un communiqué commun, des associations et syndicats de psychiatres et de psychologues réagissent à l’opposabilité des recommandations de bonnes pratiques souhaitées par la Haute Autorité de Santé (HAS), notamment en matière d’autisme. Ces professionnels maintiennent que « ces recommandations, qui pour la plupart fonctionneraient dans un monde idéal, sont déconnectées d’un réel dans lequel elles ne peuvent pas s’appliquer ». La HAS réaffirme quant à elle sa volonté de « rendre opposables certaines parties de certaines recommandations de bonnes pratiques ».

Ce qu’il faut savoir

  • Le fait : La HAS envisage de rendre opposables certaines recommandations, ce qui pourrait contraindre légalement les professionnels.
  • Qui est concerné : Les psychiatres et psychologues, ainsi que les patients concernés par les troubles du spectre autistique (TSA).
  • Quand : La version actualisée des recommandations est attendue pour fin 2026.
  • Où : En France.

Chiffres clés

  • Plus de 100 000 signatures pour une pétition en une semaine.

Concrètement, pour vous

  • Ce qui change : Les recommandations pourraient devenir des obligations légales pour les professionnels.
  • Démarches utiles : Suivre l’évolution des recommandations de la HAS.
  • Risques si vous n’agissez pas : Perte d’expertise et de liberté d’approche pour les professionnels.

Contexte

La Haute Autorité de Santé (HAS) réfléchit à rendre opposables certaines de ses recommandations, c’est-à-dire à leur donner une valeur juridique qui contraindrait légalement les professionnels. Selon le Président de la HAS : « L’opposabilité nous paraît souhaitable ».

Ne pas être à une contradiction près : voilà donc le mantra de la Haute Autorité de Santé. Lors d’une rencontre récente, les contradictions n’ont pas manqué. Selon la HAS, l’opposabilité n’empêchera pas les professionnels de proposer d’autres pratiques, mais il faudra appliquer les mêmes recommandations pour tous.

Nous avons largement questionné nos interlocuteurs sur l’intérêt de rendre ces recommandations opposables. La question ne porte pas ici sur l’intérêt d’avoir ou non des recommandations, mais bien d’en faire un totem du soin, contraignant ainsi fortement la pluralité des approches.

Citation

« Ces recommandations, qui pour la plupart fonctionneraient dans un monde idéal, sont déconnectées d’un réel dans lequel elles ne peuvent pas s’appliquer. » — Communiqué des syndicats de psychiatres et psychologues, 2025.

Sources

Source : Santé Mentale

Source : Santé Mentale

Visuel d’illustration — Source : www.santementale.fr

Source d’origine : Voir la publication initiale

Date : 2025-12-22 15:33:00 — Site : www.santementale.fr


Auteur : Cédric Balcon-Hermand — Biographie & projets

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Publié le : 2025-12-22 15:33:00 — Slug : recos-opposables-psychiatres-et-psychologues-vent-debout-contre-la-has-sante-mentale

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