
Ses organisateurs accueillent chaque année de jeunes internes pour qu’ils découvrent le Gers sur un mode festif et convivial.
Depuis des années maintenant, les médecins maîtres de stage universitaire, les docteurs Eric Charpin et Alexandre Baudouin, se sont rapprochés des organisateurs du festival de bandas pour faire de l’évènement musical un des atouts du territoire à même de favoriser une future installation de jeunes praticiens en Ténarèze.
Les billets ainsi offerts par l’équipe du festival permettent aux internes venus de l’université de Toulouse d’apprécier un des grands évènements festifs locaux, ambassadeurs du Gers au même titre que la gastronomie, la douceur de vivre et l’environnement naturel.
Ce partenariat informel mais durable a déjà porté ses fruits et plusieurs étudiants passés par le cabinet condomois ont fait le choix de poser leur stéthoscope dans le département à issue de leurs études. « En plus le mois de mai correspond à la fin du stage de 6 mois de la première promotion annuelle, et à l’arrivée des internes de la seconde », note Alexandre Baudouin, qui œuvre aussi au titre de président de la Communauté professionnelle territoriale de santé (CSPT) de la Ténarèze, pour lutter contre le désert médical.
Présents au siège du festival en compagnie d’Anne-Lise et Alexandre, respectivement remplaçante et stagiaire dans leur cabinet, les docteurs Charpin et Baudouin ont pu compter sur le président Gilles Boyer et la secrétaire générale, Françoise Dorbes, pour rappeler la dimension culturelle, mais aussi sociale et économique de la grand-messe des bandas auprès des deux jeunes médecins qui, comme tous leurs camarades présents dans le Gers cette année, seront les invités de cette 52e édition.
« Le festival c’est une fête par et pour les musiciens amateurs dont les formations sont des exemples de mixité sociale, de parité, de mélange des générations, des gens réunis par la musique », a souligné le président.
Françoise Dorbes a pour sa part mis en avant le travail de transmission vers la jeunesse, sans oublier la vitrine que le festival constitue pour le tissu associatif local.
Précurseur en matière d’écocitoyenneté, de lutte contre les violences sexuelles et sexistes, il est aussi un important acteur économique, au budget d’un million et demi d’euros et aux retombées directes et indirectes estimées à 8 millions par la CCI.