Latinoamérica en Crisis : État d’Exception et Violences Croissantes

Introduction : Le 6 octobre 2025, l’Amérique Latine fait face à une escalade de tensions, notamment en Équateur, où le président Noboa a décrété l’état d’exception. Les manifestations populaires, alimentées par des revendications sociales, se heurtent à une répression gouvernementale croissante. Dans ce contexte, d’autres pays comme l’Uruguay et le Nicaragua sont également en proie à des violences inquiétantes.

Ce qu’il faut retenir

État d’exception en Équateur : les droits constitutionnels suspendus dans cinq provinces.
Attentat contre une fiscal en Uruguay : trois personnes arrêtées, une enquête en cours.
Situation alarmante au Nicaragua : répression des dissidents et disparitions inquiétantes.
Crise de santé publique au Brésil : des boissons alcoolisées contaminées au méthanol causent des décès.

Faits vérifiés

Le président équatorien, Daniel Noboa, a renouvelé l’état d’exception en réponse à des manifestations qu’il qualifie de tentatives de coup d’État, selon des sources de l’AFP. En Uruguay, la fiscal Mónica Ferrera a été victime d’un attentat, entraînant l’arrestation de plusieurs suspects, comme rapporté par Reuters. Au Nicaragua, la répression des opposants politiques s’intensifie, avec des disparitions signalées par des organisations de droits de l’homme, comme l’indique France 24. Enfin, au Brésil, des cas de méthanol dans des boissons alcoolisées ont provoqué plusieurs décès, selon Le Monde.

Le détail qui fait réagir

En Équateur, le pays est désormais considéré comme l’un des plus violents d’Amérique, avec un taux de criminalité alarmant, rivalisant avec celui d’Haïti.

Réactions officielles et citations

« La situation en Équateur est devenue insoutenable, et nous devons agir pour protéger nos droits. » — Activiste local, 6 octobre 2025.

Analyse & Contexte

La crise en Équateur illustre un profond malaise social, exacerbée par une économie en déclin et des inégalités croissantes. Les tensions entre le gouvernement et les mouvements indigènes révèlent une fracture sociale qui pourrait avoir des répercussions sur la stabilité régionale. L’attentat en Uruguay, bien que rare, souligne une montée de la violence dans un pays généralement paisible. Au Nicaragua, la répression de Daniel Ortega rappelle les pires heures des dictatures en Amérique Latine, tandis que la crise sanitaire au Brésil met en lumière les dangers du crime organisé.

Désinformation et rumeurs

Affirmation sur la montée des violences en Équateur : confirmée (sources : AFP, France 24).
Rumeurs concernant l’attentat en Uruguay : non prouvées (sources : Reuters).