Dix-sept ans après le décès de son beau-père, un habitant du canton d’Argovie (Suisse) a eu la surprise de recevoir une facture à son nom. À travers ce courrier reçu ce mercredi, la caisse maladie Concordia réclamait 33,60 francs suisses (environ 36 euros) au défunt pour un traitement psychiatrique qui aurait été administré récemment, rapporte Blick.
En ouvrant cette lettre, le destinataire a rapidement compris qu’il s’agissait d’une erreur : la facture visait en réalité un homonyme de son beau-père décédé.
Des informations « sensibles »
Sous le choc, le jeune homme s’est alors interrogé : comment l’assurance maladie peut-elle encore disposer des données d’un assuré mort depuis près de deux décennies ? Et comment une telle erreur de destinataire a-t-elle pu se produire ?
« J’ai reçu les données d’une personne étrangère, y compris des informations sensibles », a déploré le Suisse. Contactée, Concordia a reconnu une « erreur humaine qui n’aurait pas dû se produire » et présenté ses « excuses les plus sincères pour cette regrettable bévue ».
La caisse maladie s’excuse
D’après nos confrères, la facture initiale avait été transmise à la bonne personne en mars dernier, mais n’avait pu être livrée par La Poste. Une collaboratrice récemment engagée par Concordia aurait alors renvoyé le document à une mauvaise adresse : celle de l’ancien assuré décédé dont le nom était similaire au réel destinataire.
Depuis, la caisse maladie assure avoir pris des mesures. « Nous allons à nouveau sensibiliser de manière ciblée les collaborateurs concernés à la procédure correcte en matière de protection des données, a déclaré un porte-parole. En outre, nous allons vérifier pourquoi les mesures de formation n’ont pas pu empêcher ce cas isolé, afin de prendre d’autres mesures si nécessaire. »
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