L’absolue nécessité de réduire nos déficits et le refus politique de le faire

C’est plus que toute la richesse produite par notre pays en une année : 115%, alors qu’en moyenne, la dette publique des pays de l’Union européenne représente 81% du PIB.

En 2025, le coût des seuls intérêts de la dette sera de 70 milliards d’euros.

Comme nous n’avons pas pris les mesures pourtant indispensables, la dette continue d’augmenter et, de fait, le montant des intérêts lui aussi ne cesse de croître. Il sera de 100 milliards d’euros en 2029.

Il faut bien constater que nous perdons le contrôle des finances publiques. En dépendant à ce point des marchés et de leurs taux d’intérêt, nous abandonnons une part de notre souveraineté ; en consacrant de plus en plus d’argent aux intérêts de la dette, nous sacrifions l’avenir des grandes missions de l’État, au moment même où sa puissance n’a jamais été aussi nécessaire depuis 1945, sur le plan intérieur et sur le plan extérieur.

Comment redresser la situation ?

Puisqu’il y a déficit, nous devons augmenter les recettes et réduire les dépenses.

Les recettes viennent de la richesse produite. Il faut donc favoriser la croissance, produire plus, travailler plus, élaguer le maquis des normes.

Les impôts ne suffiront jamais, puisque le déficit annuel représente deux fois le montant de l’impôt sur le revenu.

Quant aux économies, elles doivent porter principalement sur les dépenses de protection sociale. Nous en détenons le record. En effet, nous leur consacrons 32% de notre richesse nationale, le P.I.B, quand la moyenne européenne est de 27%.

Si nous étions au niveau de la moyenne européenne, nous ferions, chaque année, une économie de 141 milliards d’euros : 80% du déficit disparaîtrait.

Mais, un tel programme conduirait inévitablement à une motion de censure, et à une crise politique majeure.

Les parlementaires semblent préférer que l’on ne s’attaque pas au problème des déficits : les uns ne veulent pas avoir à soutenir des mesures impopulaires ; les autres ne veulent pas endosser la responsabilité de rejeter des mesures qu’ils savent indispensables.

Nécessité et refus

Telle est la redoutable contradiction à laquelle nous sommes confrontés : la nécessité de réduire les déficits se heurte à notre refus politique de le faire.

Ce n’est pas seulement la classe politique mais les Français qui dénient la réalité de ces déficits et des réponses qu’ils appellent.

Cela ne fera pas disparaître la réalité


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