La course effrénée vers les grands requins d'Australie

Cédric Balcon-Hermand
17.12.2025

La course effrénée vers les grands requins d’Australie

Mise à jour le 2025-12-14 07:00:00 : Chaque jour, 305 bouées sont posées pour sécuriser les baigneurs en Nouvelle-Galles-du-Sud. Ce programme vise à protéger le public tout en minimisant l’impact sur les requins.

Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.

Chaque jour, des spécialistes posent 305 bouées reliées par satellite dans les eaux les plus fréquentées de Nouvelle-Galles-du-Sud, pouvant atteindre 15 mètres de profondeur, dans le cadre d’un programme piloté par cet État d’Australie. Ces équipements connectés sont dotés d’hameçons. Lorsqu’un requin y mord, un signal est envoyé aux équipes, qui se lancent à sa poursuite en bateau.

Ce qu’il faut savoir

  • Le fait : 305 bouées sont posées chaque jour pour surveiller les requins.
  • Qui est concerné : Les baigneurs et surfeurs en Nouvelle-Galles-du-Sud.
  • Quand : Programme en cours.
  • Où : Nouvelle-Galles-du-Sud, Australie.

Chiffres clés

  • 1 547 requins blancs pucés au cours des dix dernières années.
  • 756 requins-tigres pucés au cours des dix dernières années.
  • 240 requins-bouledogues pucés au cours des dix dernières années.

Concrètement, pour vous

  • Ce qui change : Sécurité accrue pour les baigneurs et surfeurs.
  • Démarches utiles : Utiliser l’application SharkSmart pour recevoir des alertes.
  • Risques si vous n’agissez pas : Risque d’attaques de requins.

Contexte

Le protocole se veut le moins invasif possible. « Le processus a peu d’impact sur ces requins », tempère Paul Butcher, principal chercheur pour le programme de marquage et de suivi des squales du gouvernement local. Dans les 16 minutes suivant l’alerte, un bateau se lance à la recherche de l’animal. S’il fait partie des trois espèces potentiellement dangereuses (grand requin blanc, requin-bouledogue, requin-tigre), il doit être pucé. Les membres de l’équipe enroulent alors deux cordes autour de l’animal : la première près de sa queue et une autre devant sa nageoire pectorale pour soutenir son corps.

« Les requins-bouledogues sont très dociles »

Une fois le prédateur ramené tout près du bateau, il est retourné sur le côté. Les équipes veillent à ce que ses branchies restent immergées. Cette position place naturellement le requin dans un état proche d’une transe qui minimise les risques, pour les humains comme pour l’animal. Les équipes mesurent le squale, prélèvent des échantillons de tissus et fixent une balise acoustique à sa nageoire dorsale. Enfin, l’animal est relâché à au moins un kilomètre au large, avant de disparaître d’un coup de queue dans l’océan. L’ensemble du processus n’aura duré que 15 minutes environ.

Plus de 2500 requins pucés

Au cours des dix dernières années, le programme de l’État, géré par le ministère des Industries primaires, a pucé 1 547 requins blancs, 756 requins-tigres et 240 requins-bouledogues. Une fois marqués, les prédateurs sont détectés lorsqu’ils passent devant l’une des 37 stations disséminées le long du littoral.

Leur passage déclenche une alarme sur l’application SharkSmart, envoyant une notification instantanée au public sur les téléphones portables et montres connectées. Cette technique fait partie de mesures de sécurité à plusieurs niveaux adoptées par les autorités, avec des drones de surveillance et des filets.

Hausse des attaques mortelles

Plus de 1280 incidents impliquant des requins ont été enregistrés autour de l’Australie depuis 1791, dont environ 260 mortels, selon une base de données nationale. Bien qu’elles restent rares, les attaques mortelles semblent augmenter, avec 57 décès signalés au cours des 25 dernières années, contre 27 au cours du quart de siècle précédent. En novembre, un requin-bouledogue de trois mètres a tué une touriste suisse et a blessé son petit ami au large d’une plage isolée au nord de Sydney.

Les scientifiques estiment que l’augmentation du nombre de décès pourrait être liée à la hausse du nombre de baigneurs. La hausse des températures océaniques semble également influencer les habitudes migratoires des requins. Les chercheurs soulignent que les requins, eux aussi, doivent être protégés, alors que la surpêche décime certaines espèces. À l’échelle mondiale, environ 37% des espèces océaniques de requins et de raies sont désormais classées comme menacées ou en danger critique d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).

Sources

Source : LNC

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Date de publication : 2025-12-14 07:00:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

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