La Corse, pionnière du droit au bonheur : quand l’île a inspiré les constitutions modernes bien avant les États-Unis
La notion de bonheur comme droit politique est née en Corse dès 1730, bien avant la Déclaration d’indépendance américaine. Ce principe a influencé la démocratie moderne.
La Révolution de Corse a posé, dès le XVIIIe siècle, les bases du droit au bonheur dans ses textes fondateurs. Cette innovation politique, peu connue du grand public, a eu un impact direct sur la conception des droits fondamentaux en Europe et aux États-Unis. Comprendre cette origine éclaire les débats actuels sur les droits collectifs et individuels, essentiels pour la cohésion sociale et la stabilité politique.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : La Corse a inscrit le droit au bonheur dans ses textes officiels dès 1730, influençant les constitutions modernes.
- Qui est concerné : Les citoyens corses, les chercheurs en droit, et toute personne intéressée par l’histoire des droits fondamentaux.
- Quand : Dès 1730, avec des textes majeurs en 1755 et 1758.
- Où : Corse, Europe, États-Unis (par influence indirecte).
Chiffres clés
- 1730 : date du premier manifeste corse mentionnant le bonheur comme objectif politique.
- 1755 : adoption de la Constitution corse visant à « assurer le bonheur de la Nation ».
- 1776 : Déclaration d’indépendance américaine reprenant la notion de « recherche du bonheur ».
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : Reconnaissance historique du droit au bonheur comme principe politique, base de nombreux droits sociaux actuels.
- Démarches utiles : Aucun document ou procédure à effectuer ; il s’agit d’un fait historique reconnu.
- Risques si vous n’agissez pas : Néant pour les particuliers ; enjeu de mémoire collective et d’éducation civique.
- Exceptions : Aucune mentionnée dans les textes originaux.
Contexte
La formule « Vivete felici » (« Vivez heureux ») apparaît dès 1730 dans un manifeste corse, marquant l’émergence d’une démocratie représentative et d’une communauté de destin ouverte aux Corses d’origine et d’adoption. En 1755, la Constitution corse place le bonheur au cœur de son préambule, anticipant de plusieurs décennies la Déclaration d’indépendance américaine de 1776. Cette démarche constitutionnelle novatrice fait de la Corse un précurseur dans l’inscription du bonheur comme droit politique, influençant la culture constitutionnelle occidentale. L’impact de la Corse sur les révolutionnaires américains est souligné par la presse de l’époque et par la similitude des formulations entre Pasquale Paoli et James Otis.
Ce qui reste à préciser
- L’étendue exacte de l’influence corse sur les rédacteurs américains.
- L’application concrète du droit au bonheur dans la société corse de l’époque.
Citation
« La diète générale du peuple de Corse, légitimement maître de lui-même (…) Ayant reconquis sa liberté et désirant donner à son gouvernement une forme durable et constante en le soumettant à une constitution propre à assurer le bonheur de la Nation… » — Consulte de Corte, 16-18 novembre 1755
Sources
Source : Nouvelle Histoire de la Corse (Google Books)

Source d’origine : Voir la publication initiale
Date : 2025-11-30 11:27:00 — Site : www.rivistarobba.com
Auteur : Cédric Balcon-Hermand — Biographie & projets
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Publié le : 2025-11-30 11:27:00 — Slug : campate-felici-linvention-du-droit-au-bonheur
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