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La BPCO : Une Maladie Mal Connue qui Touche des Millions de Français

Mise à jour le 2025-11-27 11:00:00 : La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) affecte environ 4 millions de Français, avec une hausse alarmante chez les femmes.

Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.

Mal connue, la BPCO, ou bronchopneumopathie chronique obstructive, touche toujours environ 4 millions de Français et la part des femmes concernées augmente. On fait le point pour mieux la prendre en charge.

Alors que la BPCO s’impose comme la troisième cause de mortalité dans le monde d’après l’Organisation Mondiale de la Santé, les deux tiers des Français n’en ont jamais entendu parler*. Au moins 7,5 % d’entre eux sont pourtant atteints, d’après l’Inserm, mais moins d’un tiers sont diagnostiqués. La Journée mondiale du 21 novembre est donc l’occasion de mieux prendre conscience de cette maladie invalidante et potentiellement grave, afin d’identifier les moyens de l’éviter et de la traiter.
* Source : BVA Xsight pour Sanofi, 2024.

Les symptômes évocateurs

La BPCO est le plus souvent associée à une toux chronique grasse, surtout le matin et même en dehors des épisodes viraux. Un essoufflement devient progressivement pénible au moindre effort et la fatigue s’installe.

La bronchopneumopathie des exacerbations, c’est-à-dire des périodes d’aggravation des symptômes, souvent à l’occasion d’une infection respiratoire, d’un coup de froid irritant les bronches ou d’un pic de pollution. Le lien a d’ailleurs été établi entre l’augmentation des consultations aux urgences des patients atteints de BPCO et les pics de pollution aux particules fines, au dioxyde d’azote et à l’ozone. On évite les efforts ces jours-là !

L’impact sur les poumons… et au-delà

Les symptômes décrits doivent amener à consulter le médecin généraliste.
Il peut orienter vers des examens complémentaires chez le pneumologue, comme la spirométrie permettant d’évaluer la capacité respiratoire en mesurant les volumes pulmonaires et les débits bronchiques.

Les mécanismes en cause : le rétrécissement progressif et une obstruction des voies aériennes et des poumons, responsables de la gêne respiratoire. L’inflammation durable des bronches entraîne aussi l’épaississement de leurs parois ainsi qu’une sécrétion de mucus qui fait tousser gras. Par un mécanisme en chaîne, l’emphysème s’installe, caractérisé par la destruction progressive des alvéoles pulmonaires. L’air inhalé circule alors de moins en moins bien.

Par l’impact de la BPCO sur la qualité de vie, les activités et la mobilité, les comorbidités sont fréquentes, telles que l’anxiété et la dépression, les troubles métaboliques, les problèmes cardiaques, la perte musculaire…

Les causes impliquées

On parle souvent de « toux du fumeur » pour décrire l’un des symptômes de la BPCO et, de fait, le tabagisme en est le principal responsable dans notre pays. Sa progression chez les femmes explique logiquement l’augmentation de la maladie dans la population féminine.

D’autres facteurs environnementaux peuvent être impliqués, comme l’exposition aux fumées dans le cadre professionnel (métiers agricoles et élevage, industrie du textile, sidérurgie…) ou à la pollution atmosphérique intense.

Enfin, il faut parfois chercher dans notre passé pour comprendre la survenue de cette maladie : « des infections des voies respiratoires inférieures fréquentes au cours de l’enfance peuvent aussi créer un terrain propice au développement ultérieur de la BPCO », d’après l’Inserm.

80% des BPCO sont dues au tabagisme en France.
Source : Santé publique France. 94% des malades de BPCO déclarent que leur vie de tous les jours est impactée.
Source : BVA Xsight pour Sanofi, 2024.

Une bonne prise en charge

Elle doit avant tout faciliter l’arrêt du tabac. Chez les fumeurs, c’est la mesure essentielle qui permet de stopper la progression de la maladie et de préserver le plus possible sa qualité de vie. Et en cas de profession à risque, la médecine du travail peut impulser la réflexion avec l’employeur pour adapter le poste, afin de limiter les expositions aux substances exacerbantes.

La prise en charge s’appuie aussi, généralement, sur la réhabilitation respiratoire quand l’effort physique devient trop difficile, à un stade avancé de la maladie. Elle inclut le renforcement musculaire, le travail postural, la kinésithérapie respiratoire, etc. Et l’activité physique adaptée contribue à freiner l’évolution de la BPCO.

Côté traitements, trois types de médicaments sont proposés : un Bêta-2 mimétique (type Ventoline) pour ouvrir les bronches, un anticholinergique (autre bronchodilatateur), et un corticoïde inhalé. On réserve l’usage combiné des trois aux patients faisant plus de deux exacerbations graves par an, surtout si elles ont entraîné une hospitalisation. Et le médecin évaluera la balance bénéfices-risques des corticoïdes, car ils peuvent augmenter les risques de pneumonie.

Enfin, la recherche avance pour mettre en place de nouveaux traitements, tels que des biothérapies plus efficaces contre l’inflammation, pour certains patients touchés par une forme sévère de BPCO.
C’est le cas du dupilumab réduisant de 30 % les symptômes, autorisé depuis peu. D’autres études sont en cours pour enrichir l’arsenal thérapeutique et toujours mieux soulager les patients.

Bon à savoir

Prévenir l’emballement des symptômes

Se vacciner : en effet, c’est vivement recommandé en cas de BPCO, contre la grippe, le Covid-19 et le pneumocoque. Idem contre le virus de la bronchiolite (VRS) après 65 ans, mais ce vaccin n’est pas encore remboursé pour les seniors.
Doser l’effort physique : tout doux lors des pics de froid et de pollution, surtout quand les deux facteurs sont réunis ! Mais on maintient bien l’activité physique le reste du temps.

Ce qu’il faut savoir

  • Le fait : La BPCO touche environ 4 millions de Français.
  • Qui est concerné : Les fumeurs et les personnes exposées à des facteurs environnementaux.
  • Quand : La Journée mondiale de la BPCO est le 21 novembre.
  • Où : En France, avec une attention particulière sur l’augmentation chez les femmes.

Sources

Source : MaxiMag

Source : Santé Publique France

Visuel d’illustration — Source : www.maxi-mag.fr

Source d’origine : Voir la publication initiale

Date : 2025-11-27 11:00:00 — Site : www.maxi-mag.fr


Auteur : Cédric Balcon-Hermand — Biographie & projets

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Publié le : 2025-11-27 11:00:00 — Slug : toujours-plus-de-cas-de-bpco-maximag-fr

Hashtags : #Toujours #cas #BPCO #Maximag.fr

Cédric Balcon-Hermand

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