Kevin ? Vous vous appelez vraiment Kevin ?
Mise à jour le 2025-12-28 06:00:00 : Le prénom Kevin, autrefois populaire, est désormais source de moqueries. Ce phénomène touche de nombreux jeunes, impactant leur vie sociale et professionnelle.
Les quolibets autour du prénom Kevin commencent dès l’enfance. Pour certains, cela entraîne des stéréotypes négatifs. Les adolescents, comme cet habitant du Puy-de-Dôme, ressentent souvent une pression sociale liée à leur prénom. Cela peut avoir des conséquences sur leur recherche d’emploi et leur estime de soi.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : Le prénom Kevin est devenu un sujet de moquerie en France.
- Qui est concerné : Les jeunes portant ce prénom.
- Quand : Non précisé.
- Où : France.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : Les jeunes prénommés Kevin peuvent faire face à des préjugés et des difficultés dans leur vie professionnelle.
Contexte
Pour lui, les quolibets ont commencé à fuser dès le primaire. « C’était surtout sur le côté “geek”, “no life”. On me faisait passer pour un accro aux jeux vidéos, un neuneu qui ne pensait à rien d’autre, qui n’avait pas de vie, alors que ça ne correspondait pas du tout à la réalité ! » Ce Kévin-là, originaire du Loiret, est né en 2011, bien après le bref âge d’or du prénom. Mais il a vite été mis au parfum. « Pendant toute mon enfance, ça revenait par périodes. C’était lourd, franchement. Je trouvais ça injuste. Comme s’il suffisait de regarder comment vous vous appelez pour vous cataloguer, vous mettre dans une case. » Dans la cour de récré, cet autre Kevin – « sans “é” s’il vous plaît, pour rester fidèle à l’origine irlandaise (*) » – a tout fait en revanche pour ne pas passer inaperçu. « J’avais une crête à l’iroquoise, des vêtements qui pétaient. Bref, j’étais pile dans le stéréotype ! » On lui dit évidemment qu’il est un « kéké ». « J’en jouais plutôt, j’essayais d’en rire. » D’autant qu’il est de la génération 1993, et donc loin d’être une exception. « On était plusieurs Kevin dans ma classe, je n’avais pas l’impression d’être isolé. » Les choses se compliquent à l’adolescence pour cet habitant du Puy-de-Dôme. « Là, ça a commencé à être pénible, et même à devenir une souffrance. J’avais l’impression que mon prénom gênait. » Une anecdote, parmi d’autres : « Pour mon CAP, je devais trouver un employeur. J’avais un bon dossier scolaire, mais dans l’une des entreprises où je suis allé, ils ont bloqué sur une seule chose : “Kevin ? Vous vous appelez vraiment Kevin ?” Je ne savais plus où me mettre. » Le fardeau persiste souvent avec les années, sous forme de « blagues » plus ou moins fines. « Au boulot, on m’a surnommé “Paillette” », glisse un troisième Kévin, également originaire du Loiret, en référence à la tirade quasi-culte de l’humoriste Inès Reg, en 2019, assortie d’un accent ch’ti dévastateur : « C’est quand qu’tu vas mettre des paillettes dans ma vie, Kevin ? »
Citation
« C’était surtout sur le côté “geek”, “no life”. On me faisait passer pour un accro aux jeux vidéos, un neuneu qui ne pensait à rien d’autre, qui n’avait pas de vie, alors que ça ne correspondait pas du tout à la réalité ! » — Kévin, 2025
Sources
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Date de publication : 2025-12-28 06:00:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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