Italie : un budget en hausse qui redonne espoir

Introduction : Le 24 octobre 2025, l’Italie a présenté un budget ambitieux, marquant un tournant dans ses finances publiques. Avec un déficit public prévu à 3%, le pays semble enfin sortir de la zone rouge. Ce changement pourrait avoir des répercussions majeures sur l’économie européenne.

Ce qu’il faut retenir

Le déficit public italien devrait atteindre 3% du PIB, respectant ainsi les critères européens.
Une réduction d’impôt sur le revenu pour les classes moyennes, passant de 35% à 33% pour des revenus de 28 000 à 50 000 euros.
5 milliards d’euros alloués au secteur de la santé pour embaucher du personnel médical.
Le budget total s’élève à 18 milliards d’euros, financé par des recettes fiscales et des surplus.
Une sortie anticipée de la procédure d’infraction pour déficit excessif pourrait améliorer la note de la dette publique italienne.

Faits vérifiés

Selon France 24, le gouvernement de Giorgia Meloni a approuvé un budget qui allège la pression fiscale tout en maintenant une discipline budgétaire. Les mesures incluent une amnistie pour certaines dettes fiscales et des aides aux entreprises face à la hausse des prix de l’énergie. Les marchés financiers ont également contribué à la crédibilité budgétaire de l’Italie, avec une baisse significative du déficit public, passant de 7,2% à 3,4% en deux ans.

Le détail qui fait réagir

Le chiffre marquant de ce budget est le passage du déficit public de 7,2% à 3% en seulement deux ans, un exploit qui pourrait redonner confiance aux investisseurs et aux citoyens.

Réactions officielles et citations

« Un déficit de 3% permettrait à l’Italie de sortir avec un ou deux ans d’avance de la procédure d’infraction pour déficit excessif. » — Nicolas Morri, Professeur d’économie, 24 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Ce budget représente un enjeu crucial pour l’Italie, qui lutte contre une dette colossale et une croissance timide. Bien que les résultats soient encourageants, les défis structurels demeurent, notamment la faible productivité et la fuite des cerveaux. La dynamique positive actuelle pourrait influencer les futures décisions économiques en Europe.