Inégalités scolaires : Stéphane Bonnéry dénonce un système en crise

Introduction : En 2025, la question des inégalités scolaires en France est plus que jamais d’actualité. Stéphane Bonnéry, professeur à l’Université Paris 8, met en lumière les causes profondes de ce phénomène alarmant. Alors que les réformes éducatives se succèdent, les disparités se creusent, soulevant des interrogations cruciales sur l’avenir de l’éducation.

Ce qu’il faut retenir

Les inégalités scolaires, sociales et genrées persistent et s’aggravent malgré les efforts des acteurs éducatifs.
Des réformes telles que la suppression des samedis matins ont réduit le temps d’apprentissage, impactant particulièrement les élèves issus de milieux populaires.
La scolarisation des enfants de 2 ans a chuté de 35 % en 1998 à seulement 9 % aujourd’hui, accentuant les inégalités.
Les décisions politiques récentes ont conduit à une diminution significative des heures de cours, notamment au collège.
Bonnéry souligne que ces inégalités ne sont pas une fatalité, mais nécessitent une compréhension des obstacles à surmonter.

Faits vérifiés

Les recherches de Stéphane Bonnéry, relayées par des médias tels que Le Monde et France 24, révèlent que les réformes éducatives ont souvent été mal orientées, entraînant une réduction du temps scolaire au moment où les besoins étaient les plus pressants. Les décisions politiques, comme la suppression des samedis matins en 2008, ont eu des conséquences directes sur la réussite scolaire des élèves issus de milieux défavorisés.

Le détail qui fait réagir

Un chiffre marquant : la baisse de la scolarisation des enfants de 2 ans, qui est passée de 35 % à 9 % en seulement deux décennies, illustre l’urgence de la situation. Ce déclin est particulièrement alarmant dans les zones d’éducation prioritaire.

Réactions officielles et citations

« Les inégalités scolaires ne sont pas une fatalité, mais un choix politique. » — Stéphane Bonnéry, Professeur en sciences de l’éducation, 2025.

Analyse & Contexte

Cette vidéo et les analyses de Bonnéry mettent en lumière un enjeu social majeur : l’éducation, censée être un vecteur d’égalité, devient un facteur de division. Les réformes éducatives, loin de résoudre les problèmes, semblent aggraver la situation, suscitant des débats passionnés sur l’avenir de l’école publique en France.