
La stratégie nationale française en matière d’hydrogène bas-carbone a récemment été revue à la baisse. Initialement, la France visait une capacité installée de 6,5 gigawatts (GW) d’électrolyse à l’horizon 2030, désormais ramenée à 4,5 GW, avec un plafond de 8 GW en 2035 contre 10 GW auparavant. Ce réajustement s’explique par une demande plus faible que prévu et des délais de déploiement plus longs. Toutefois, le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, a souhaité marquer son soutien à la filière lors de l’inauguration du site de production d’hydrogène à Allenjoie, près de Belfort.
« Malgré ce pragmatisme budgétaire, notre détermination et notre conviction dans le potentiel de l’hydrogène restent absolument constantes ». Le ministre a rappelé que cette énergie est un enjeu crucial pour la souveraineté énergétique française et la création d’emplois, avec un objectif de 8 000 emplois dans la filière d’ici à 2030.