Hélène de Fougerolles revient sur le monde du cinéma avant MeToo


Hélène de Fougerolles s’estime « chanceuse » d’avoir traversé « le champ de mines » du cinéma sans encombre depuis ses débuts dans les années 1990, lorsque certains comportements inappropriés étaient encore tolérés. De passage le 28 avril dans l’émission La bande originale de France Inter, la star de la série Sam, dont la huitième saison est attendue cette semaine sur TF1, est revenue sur sa carrière avant le mouvement #MeToo de ces dernières années contre le harcèlement et les agressions sexuelles.

« On savait que ça faisait partie du truc », a-t-elle expliqué en repensant aux castings et passages de jeunes actrices « en petite culotte » ou dans des situations peu confortables pour des rôles. « J’ai rencontré (David) Hamilton, j’ai été prise pour son tournage […] et puis je me suis rendu compte qu’il fallait être à poil du début à la fin donc je suis partie en courant », s’est-elle alors souvenue. « Il ne m’a jamais touchée ou proposé quoi que ce soit, mais je me suis retrouvée au Cap d’Agde avec lui et je voyais la façon dont les mères étaient ravies d’envoyer leurs gamines pour aller se faire photographier par ce type totalement malsain ».

Avoir un « radar » ou « esquiver »

Hélène de Fougerolles est aussi passée entre les mailles du filet du producteur déchu Harvey Weinstein, accusé de viols et d’agression sexuelle par plusieurs femmes. À l’époque, la jeune comédienne avait été envoyée par son agent « en bas de l’hôtel » de l’ancien magnat du cinéma pour le rencontrer « dans sa chambre », où il avait « l’habitude de prendre ses rendez-vous ». « Donc j’y vais et là, il vous reçoit en peignoir… C’est pas cool quoi », s’est-elle remémoré. « Il m’explique que si je veux une carrière aux États-Unis, il faut que je sois sympathique avec le monsieur. Je lui dis que je ne suis pas du tout intéressée et il me dit « Bon bah voilà, au revoir » ».

Un rendez-vous qui a laissé à l’actrice un « sentiment d’humiliation », « mais en même temps je me relève, parce que ça fait partie du truc ». Hélène de Fougerolles s’est même dite « heureuse » d’avoir traversé cette période en mode « même pas mal » et de ne pas s’être retrouvée « dans un truc glauque » à cause des « gros cochons » du milieu, comme le cinéaste aujourd’hui décédé Jean-Claude Brisseau qu’elle cite en exemple. « C’était blindé de gros cochons, surtout quand on était gamines et qu’on voulait faire ce métier », a-t-elle confié. « Il fallait vraiment, soit avoir un radar, soit essayer d’esquiver, mais c’est vrai qu’aujourd’hui on dénonce ça et c’est génial que ça n’existe plus ».



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