Guinée-Bissau : Un coup d’État orchestré pour éviter une défaite ?

Introduction : Le 28 novembre 2025, la Guinée-Bissau est secouée par un coup d’État militaire qui remet en question la légitimité du président sortant, Umaro Sissoco Embalo. L’opposant Fernando Dias accuse ce dernier d’avoir orchestré ce coup pour éviter une défaite électorale imminente. Une situation explosive qui suscite des interrogations sur l’avenir politique du pays.

Ce qu’il faut retenir

Fernando Dias, principal opposant, déclare avoir remporté l’élection présidentielle, malgré le coup d’État.
Umaro Sissoco Embalo a été arrêté par l’armée, qui annonce une transition d’un an sous le commandement militaire.
Le pays, déjà fragile, fait face à des restrictions sévères, avec une interdiction de manifester et des médias suspendus.
Ce coup d’État est le quatrième depuis l’indépendance du pays en 1974, soulignant une instabilité chronique.
Des doutes persistent quant à la nature réelle de ce coup : véritable coup d’État ou mise en scène orchestrée par le président sortant ?

Faits vérifiés

Des médias tels que France 24 et l’AFP rapportent que l’opposant Fernando Dias a accusé le président Embalo d’avoir organisé le coup d’État pour éviter une défaite électorale. L’armée a pris le contrôle du pays, promettant un retour à la normale, mais les restrictions demeurent. Les résultats des élections sont toujours en suspens, et des personnalités politiques, y compris l’ancien chef d’état-major, sont détenues.

Le détail qui fait réagir

Le coup d’État survient seulement quatre jours après le premier tour des élections, un timing qui soulève des questions sur la légitimité de l’action militaire. La déclaration de Fernando Dias affirmant sa victoire électorale, accompagnée de rapports de bureaux de vote, ajoute une couche de tension à la situation.

Réactions officielles et citations

« Nous sommes la cible d’une tentative de coup d’État fabriqué de toute pièce. » — Fernando Dias, Opposant politique, 28 novembre 2025.

Analyse & Contexte

Ce coup d’État met en lumière la fragilité politique de la Guinée-Bissau, où l’armée a toujours joué un rôle central. Les accusations de manipulation électorale et de corruption politique soulignent un climat de méfiance envers les institutions. La situation actuelle pourrait avoir des répercussions sur la stabilité régionale, alors que le pays lutte contre des problèmes de trafic de drogue et d’instabilité sociale.