
À la SNCF, les grèves fleurissent avec les grands week-ends de printemps. À l’appel de SUD Rail et de l’influent Collectif national ASCT (CNA), les contrôleurs prévoient de cesser le travail du 9 au 11 mai. Les conducteurs, à partir du 7. Et le préavis de la CGT, qui concerne, cette fois, l’ensemble des agents SNCF, débute, lui, dès le 5 mai.
Ces dernières semaines à la SNCF, le dialogue social s’est dégradé. Les causes de la grogne sont diverses : imprévisibilité des plannings - ils sont selon les syndicats trop souvent modifiés à la dernière minute -, instauration d’un nouveau logiciel qui multiplie les changements d’horaires…
Mais aussi, et c’est le nerf de la guerre, le niveau des primes. Sud Rail demande ainsi des augmentations minimales de 100 euros par mois, quand la CGT souhaite, pour les conducteurs, une refonte de leur prime de traction, ou encore son maintien en cas d’arrêt maladie de l’agent.