Gabès en crise : des centaines de Tunisiens intoxiqués

Introduction : Le 14 octobre 2025, Gabès, une ville tunisienne, est plongée dans le chaos après que des émanations toxiques d’une usine de phosphate aient intoxiqué des centaines de personnes. Alors que la population manifeste pour la fermeture de l’usine, la situation sanitaire devient alarmante. Les autorités peinent à fournir des réponses face à cette crise environnementale majeure.

Ce qu’il faut retenir

Plus de 310 cas d’intoxication signalés depuis septembre, dont 120 hospitalisations après l’incident du 14 octobre.
95 % de la pollution de l’air à Gabès est attribuée à l’usine de phosphate, selon une étude de la Commission européenne.
Des manifestations massives ont eu lieu, dispersées par la police avec des gaz lacrymogènes.
Des victimes souffrent de séquelles neurologiques, certaines transférées vers un hôpital à Tunis.
Le chef de l’État a annoncé l’envoi d’une équipe du ministère de l’environnement sur place.

Faits vérifiés

Les événements récents à Gabès ont été largement couverts par des médias tels que l’AFP et France 24. Ces sources confirment que l’usine de phosphate, en activité depuis les années 70, est responsable de la pollution persistante dans la région. Les témoignages des victimes corroborent les déclarations des médecins sur les effets des émanations toxiques.

Le détail qui fait réagir

Le fait que 310 personnes aient été intoxiquées depuis le début de septembre est un chiffre alarmant qui souligne l’urgence de la situation. Les images de victimes évacuées, inconscientes, ont choqué l’opinion publique et suscité une vague de solidarité.

Réactions officielles et citations

« Les symptômes sont les mêmes que pour mes crises d’asthme, mais cela brûle comme si j’inspirais de la fumée. » — Étudiante de 20 ans, 14 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Cette crise à Gabès met en lumière les enjeux environnementaux et de santé publique en Tunisie. La dépendance à l’industrie du phosphate, essentielle pour l’économie, soulève des questions sur la sécurité des populations locales. Les manifestations révèlent un mécontentement croissant face à l’inaction des autorités, et la situation pourrait avoir des répercussions politiques significatives.