
Donald Trump, le 15 avril 2025. – Daniel Torok / Domaine public / The White House via Wikimedia Commons
Donald Trump, le 15 avril 2025. – Daniel Torok / Domaine public / The White House via Wikimedia Commons
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Créer un statut de « réfugié scientifique » en réponse au trumpisme. Telle est l’idée avancée par l’ancien président de la République, François Hollande. Le 14 avril, le socialiste a déposé sa première proposition de loi depuis son retour à l’Assemblée nationale. Celle-ci invite à « ouvrir très rapidement un cadre juridique durable et simple » facilitant l’accueil en France des chercheurs étasuniens ostracisés par Donald Trump, a précisé à l’AFP le député de la Corrèze.
« Au-delà du geste », l’objectif est « de donner l’image d’un pays qui est le nôtre, un pays qui accueille ces scientifiques ». François Hollande compte sur ce texte pour séduire les meilleurs talents : « Nous ne sommes pas les seuls à vouloir les attirer », a-t-il détaillé. Avant de citer les efforts considérables fournis par la Chine, mais également le Royaume-Uni et l’Allemagne, dans ce mercato des chercheurs.
« La haine et l’imbécillité »
Outre-Atlantique, le retour du Républicain climatosceptique à la Maison-Blanche a signé une dégradation éclair des conditions de travail des scientifiques. Certains ont vu leurs financements sabrés pour la seule évocation de certains mots, comme « climat » ou « femme » dans leurs projets de recherche.
Il y a quelques jours à peine, Donald Trump coupait aussi 2,2 milliards de dollars de subventions fédérales à Harvard, une prestigieuse université enseignant à ses yeux « la haine et l’imbécillité ». Face à ces attaques répétées, de nombreux scientifiques pensent à fuir le pays.
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