L’édition hurle à la mort contre l’Intelligence Artificielle (IA), accusée de « tuer la littérature ». Mais dans cette panique généralisée, un détail est soigneusement passé sous silence : depuis des décennies, une immense partie des livres, qu’ils soient politiques ou littéraires, ne sont PAS écrits par leurs auteurs affichés sur la couverture.
Des best-sellers aux autobiographies, les prête-plumes sont partout, écrivant dans l’ombre pendant que d’autres récoltent la gloire. Alors pourquoi l’IA est-elle diabolisée, alors qu’elle ne fait que démocratiser un processus qui existe déjà dans l’ombre ?
📚 DES LIVRES QUI NE SONT PAS ÉCRITS PAR LEURS AUTEURS ? UN SECRET DE POLICHINELLE
Le monde de l’édition aime entretenir l’illusion du grand auteur, seul face à sa page blanche, façonnant patiemment son chef-d’œuvre. En réalité, beaucoup de ces “auteurs” n’ont même pas touché un clavier.
📌 Les chiffres sont accablants :
- 80 à 90 % des autobiographies et des essais politiques sont écrits par des ghostwriters.
- Plus de 70 % des personnalités politiques ne rédigent pas elles-mêmes leurs ouvrages.
- Dans la littérature grand public, entre 20 et 30 % des romans sont partiellement ou totalement écrits par des prête-plumes.
- Les séries littéraires à succès utilisent des équipes entières d’auteurs anonymes pour maintenir le rythme de publication.
Et pourtant, les éditeurs continuent de vendre ces livres comme des œuvres authentiques, sans jamais révéler la véritable chaîne de production derrière un “roman” ou un “témoignage” politique.
🎭 QUELQUES EXEMPLES DE PRÊTE-PLUMES DANS L’HISTOIRE DE L’ÉDITION
Si vous pensiez que ce phénomène était marginal, détrompez-vous : certains des plus grands succès littéraires et politiques sont le fruit du travail d’écrivains de l’ombre.
📌 Dans la politique :
- Barack Obama a écrit lui-même Les Rêves de mon père (1995), mais a largement fait appel à une équipe pour L’Audace d’espérer (2006).
- Donald Trump n’a PAS écrit L’Art de la négociation (1987). Son ghostwriter, Tony Schwartz, a révélé que Trump n’a jamais rédigé une ligne du livre.
- Nicolas Sarkozy, François Hollande, et bien d’autres hommes politiques français font appel à des écrivains de l’ombre pour structurer leurs pensées en livres.
📌 Dans la littérature de best-sellers :
- James Patterson, l’un des auteurs les plus vendus au monde, ne rédige pas seul ses livres. Il donne les grandes lignes, et une équipe d’auteurs anonymes fait le reste.
- Tom Clancy, célèbre pour ses thrillers militaires, a vu son nom devenir une marque : ses romans sont désormais écrits par des prête-plumes sous sa franchise.
- R.L. Stine, auteur de la série Chair de poule, a parfois utilisé des ghostwriters pour produire ses livres à un rythme effréné.
📌 Dans les biographies et mémoires :
- Michelle Obama a écrit Devenir avec l’aide d’un éditeur, mais a avoué avoir reçu un soutien rédactionnel.
- Prince Harry et son livre Spare ? Fortement retravaillé par un écrivain professionnel.
La liste est longue, et pourtant, personne ne remet en cause ces pratiques. Mais lorsqu’une IA est utilisée, là, tout le monde crie au scandale.
🧐 LE CAS JORDAN BARDELLA : PEUT-IL VRAIMENT AVOIR ÉCRIT SON LIVRE ?
Prenons un exemple récent : Jordan Bardella, président du Rassemblement National, a publié en 2024 son livre Ce que je cherche. Un livre structuré, réfléchi, bien écrit.
📌 Mais regardons son parcours scolaire :
- Bac ES mention Très Bien (2015)
- Échec au concours de Sciences Po
- Inscription à la Sorbonne en géographie… abandonnée après des résultats jugés médiocres
Un homme qui n’a jamais fait d’études littéraires, qui n’a jamais publié d’articles d’analyse, et qui pourtant sort un livre clair et structuré en pleine année électorale ? 🤔
Soyons sérieux :
✅ Il a probablement dicté quelques idées générales.
✅ Un ghostwriter (ou une équipe éditoriale) a transformé ces idées en texte fluide.
✅ Il n’a sans doute jamais rédigé une seule ligne du manuscrit final.
C’est exactement le même schéma que pour d’autres politiques avant lui. Pourquoi les médias ne posent-ils pas la question ?
🚨 L’IA, BOUC ÉMISSAIRE DE L’HYPOCRISIE LITTÉRAIRE
Le monde de l’édition crie au scandale contre l’IA, mais il n’a jamais eu de problème avec le ghostwriting.
👉 Une IA génère du texte → C’est une menace pour la littérature !
👉 Un ghostwriter écrit à la place d’un auteur → C’est normal, c’est l’édition !
Où est la cohérence ? 🤷♂️
L’IA ne remplace pas la créativité humaine, elle démocratise simplement ce qui était autrefois réservé aux puissants. Avec des outils comme ChatGPT, n’importe qui peut produire un livre, sans passer par l’élite éditoriale.
📌 Les éditeurs ont peur de perdre leur pouvoir
📌 Les politiques ont peur qu’on découvre qu’ils n’écrivent rien
📌 Les “grands écrivains” ont peur que leur mythe s’effondre
Et voilà pourquoi on vous vend le mythe de la catastrophe littéraire causée par l’IA, alors que la manipulation existe depuis toujours.
📢 ALORS, ON RÉCLAME PLUS DE TRANSPARENCE ?
Si les éditeurs veulent interdire l’IA dans l’écriture, alors qu’ils interdisent aussi les prête-plumes.
👉 Que chaque livre affiche clairement le nom de ceux qui l’ont écrit.
👉 Que chaque auteur politique assume qui a rédigé son ouvrage.
👉 Que l’on arrête de nous vendre des “grands écrivains” qui ne tapent même pas une ligne.
L’IA n’a rien inventé. Elle ne fait que révéler l’imposture d’un système qui vit depuis toujours sur le mensonge de la “création individuelle”.
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