Une campagne pour dire non à l’ice
Une campagne pour dire non à l’ice
Mise à jour le 2025-10-28 06:44:00 : Une vidéo choc vise à sensibiliser sur les dangers de l’ice, une drogue en forte augmentation. Les jeunes sont particulièrement touchés par cette problématique de santé publique.
Cette courte vidéo n’est pas passée inaperçue, et c’est précisément le but au vu de la gravité du sujet et des enjeux de santé publique, mais aussi de sécurité. Si certains la jugent sombre, elle illustre pourtant la réalité. “Ce film a été imaginé en fin d’année dernière”, explique le docteur Romain Bourdoncle, médecin psychiatre et addictologue responsable du Centre de prévention et de soin des addictions (CPSA). “Le scénario est issu de multiples histoires de jeunes patients suivis dans le service. Il vise des personnes non consommatrices pour leur expliquer ce qui se passe quand on consomme. Ça touche aux questions des relations amoureuses et sexuelles, du vol et de la vente d’objets de valeur pour la première partie de la descente aux enfers. Puis il y a l’apparition de syndromes psychotiques avec des délires, des démangeaisons, de la fatigue, des idées suicidaires, etc. Ce n’est pas une ‘drogue cool’ : c’est dramatique, car ça a des conséquences néfastes pour ses proches et soi-même, sans distinction d’âge, de sexe ou d’origine. Le message est clair : c’est no ice, il ne faut pas essayer !”
What you need to know
- The fact: La consommation d’ice augmente, touchant particulièrement les jeunes.
- Who is concerned: Les jeunes de 15 à 30 ans.
- When : Depuis décembre 2024.
Key figures
- 3,5 % des 13-17 ans ont déjà expérimenté l’ice (2024).
- 30 % des patients suivis pour des addictions dans le CPSA ont consommé de l’ice.
Concretely, for you
- What changes: Augmentation des risques d’addiction et de comportements à risque.
Context
Les addictions liées au tabac et à l’alcool sont préoccupantes, tout comme le paka, qui reste la première cause de décrochage scolaire. Les chiffres de la consommation d’ice inquiètent d’autant plus le CPSA. Le nombre de patients suivis augmente : leur âge moyen est de 30 ans et les plus jeunes ont 15 ou 16 ans. Ces derniers mois, il y a de plus en plus de consommateurs et le prix de la substance a diminué, ce qui témoigne d’une propagation sur l’ensemble du territoire.
Quote
« Ce film a été imaginé en fin d’année dernière » — Dr. Romain Bourdoncle, médecin psychiatre et addictologue, 2025.
Sources
«"The article first appeared here"»
Publication date: 2025-10-28 06:44:00
Author : Cédric Balcon-Hermand – View his biography, projects and work. Article checked, cross-checked, reformulated and enriched according to the Artia13 editorial line, without reproducing protected elements.
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