27.10.2025 Cédric Balcon-Hermand 1 Views 0 Comments

CEE, MaPrimeRénov’ et bois : le BTP face à trois tempêtes

Introduction : Le secteur du bâtiment se prépare à une année 2026 tumultueuse, marquée par des changements majeurs. Entre la remise en question des certificats d’économie d’énergie, la réduction des aides à la rénovation et l’augmentation des droits de douane sur le bois, les professionnels et les particuliers doivent s’adapter. Quelles seront les conséquences de ces bouleversements sur le marché ?

What to remember

Les certificats d’économie d’énergie (CEE) coûtent en moyenne 124 à 244 € par an par foyer, selon l’UFC-Que Choisir.
Le budget de MaPrimeRénov’ pourrait être réduit de 500 millions d’euros, passant de 2 milliards à 1,5 milliard d’euros.
Les États-Unis augmentent leurs droits de douane sur le bois de construction, impactant le marché mondial.
Près de 40 % des CEE délivrés ne correspondent pas à de réelles économies d’énergie, selon l’UFC-Que Choisir.
La France vise la rénovation de 700 000 logements par an d’ici 2030, mais les conditions deviennent plus strictes.

Fact Checked

Les informations concernant les CEE et MaPrimeRénov’ ont été rapportées par l’UFC-Que Choisir et confirmées par des médias tels que Le Monde et France 24. Les augmentations des droits de douane sur le bois ont été annoncées par des sources gouvernementales américaines, soulignant une escalade dans la guerre commerciale.

The detail that makes you react

Un chiffre alarmant : 70 % du coût des CEE est supporté par les ménages, alors que près de la moitié des certificats pourraient être frauduleux. Cette réalité soulève des questions sur l’efficacité du dispositif.

Official reactions and quotes

« Le système des CEE doit être réformé en profondeur pour garantir une réelle efficacité et transparence. » — UFC-Que Choisir, 14 octobre 2025.

Analysis & Context

Ces évolutions dans le secteur du bâtiment révèlent des enjeux cruciaux pour l’économie française. La réduction des aides à la rénovation pourrait freiner la transition énergétique, alors que la hausse des droits de douane sur le bois pourrait alourdir les coûts de construction. Ce contexte incertain pousse à repenser les stratégies de financement et d’accompagnement des rénovations.