Drame dans une salle de sport, Alger accuse Retailleau, Trump critique Zelensky


Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café.

Drame dans une salle de sport du 11e arrondissement de Paris. Lundi soir, une fuite d’azote dans un bac de cryothérapie a causé la mort d’une femme et grièvement blessé une autre. Les deux victimes, âgées de 29 et 34 ans, étaient en arrêt cardio-respiratoire lorsque les secours sont intervenus, peu avant 18h30, précise une source policière. La plus jeune, qui travaillait dans cette salle, n’a pas pu être réanimée. La seconde, adhérente du club, également grièvement intoxiquée, a été transportée en urgence absolue à l’hôpital Lariboisière. Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte et confiée au commissariat du 11e arrondissement.

L’accalmie diplomatique entre Paris et Alger aura été de très courte durée. L’Algérie a défendu lundi soir sa décision « souveraine » d’expulser douze agents français, faisant porter à Bruno Retailleau « la responsabilité entière » de ce regain de tensions. La diplomatie algérienne a indiqué que cette décision contre des personnes « exerçant auprès de l’ambassade et des consulats de France en Algérie » intervenait après « l’arrestation spectaculaire et ostentatoire, sur la voie publique, par les services sous tutelle du ministère de l’Intérieur français, d’un agent consulaire » algérien. Un « acte indigne », a fustigé le ministère, qui l’a attribué au ministre français de l’Intérieur en estimant qu’il entendait « rabaisser » l’Algérie.

Donald Trump a recommencé à critiquer Volodymyr Zelensky. Une nouvelle fois, le locataire de la Maison-Blanche – qui se tourne vers la Russie au détriment de Kiev et des Européens depuis son retour au pouvoir – a semblé utiliser une partie de la rhétorique du Kremlin. « Il cherche toujours à se procurer des missiles. Ecoutez, lorsque vous commencez une guerre, vous devez savoir que vous pouvez l’emporter. Vous ne commencez pas une guerre contre quelqu’un 20 fois plus grand que vous et puis espérez que les gens vous livrent des missiles », a ainsi lancé Donald Trump. Il s’est toutefois ensuite repris en citant les responsabilités du président russe, Vladimir Poutine, et de l’ancien président démocrate, Joe Biden, dans les morts de la guerre.



Aller à la source