Des machines qui capturent le CO2 : une solution d’avenir ?

Introduction : Le 5 octobre 2025, une vidéo sur la technologie DACCS (capture directe de CO₂ atmosphérique et séquestration) fait le tour des réseaux sociaux. Alors que le changement climatique s’accélère, cette méthode pourrait-elle réellement contribuer à réduire notre empreinte carbone ? Explorons les enjeux et les vérités derrière cette technologie prometteuse.

Ce qu’il faut retenir

La DACCS permet de retirer du CO₂ de l’atmosphère et de le stocker durablement.
Actuellement, seulement 1 330 tonnes de CO₂ ont été éliminées par cette technologie, un chiffre dérisoire face aux 41,6 milliards de tonnes émises annuellement.
Le coût de la capture est élevé, atteignant jusqu’à 1 350 € par tonne de CO₂, ce qui soulève des questions sur sa viabilité économique.
La technologie est gourmande en énergie, nécessitant 4 à 10 GJ par tonne de CO₂ capturé.
Le soutien politique sera crucial pour le développement et le déploiement à grande échelle de la DACCS.

Faits vérifiés

Des médias tels que Le Monde et France 24 rapportent que la DACCS est une méthode innovante pour lutter contre le changement climatique. Cependant, son efficacité et sa rentabilité sont encore largement débattues. Selon des études, la technologie pourrait nécessiter des millions d’installations pour avoir un impact significatif sur les émissions mondiales.

Le détail qui fait réagir

Avec seulement 1 330 tonnes de CO₂ capturées, la DACCS représente une goutte d’eau dans l’océan des émissions mondiales, soulignant l’énorme défi qui reste à relever.

Réactions officielles et citations

« La DACCS pourrait jouer un rôle dans la lutte contre le changement climatique, mais elle ne doit pas être considérée comme une solution miracle. » — Rodolphe Meyer, journaliste, 2025.

Analyse & Contexte

Cette vidéo attire l’attention car elle met en lumière une technologie qui pourrait transformer notre approche de la séquestration du carbone. Cependant, elle soulève également des questions cruciales sur la dépendance à l’énergie, le coût et la nécessité d’un soutien politique. Dans un contexte où la réduction des émissions est primordiale, la DACCS pourrait-elle devenir une distraction plutôt qu’une solution ?