06.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 0 Views 0 Comments

Des chats obèses pourraient bénéficier d’un traitement GLP-1 révolutionnaire

Mise à jour le 2025-12-05 13:38:00 : Okava Pharmaceuticals teste un médicament anti-obésité sur des chats, une première mondiale.

La firme biopharmaceutique californienne Okava Pharmaceuticals a annoncé mardi 2 décembre qu’elle lançait un essai clinique avec un analogue du GLP-1 (pour glucagon-like peptide 1), une hormone que sécrète le corps humain et qui régule le taux de glucose sanguin et l’appétit. Jusque-là, rien de bien extraordinaire tant ce type de médicaments contre l’obésité a le vent en poupe.

Sauf que, pour la première fois, les participants de cet essai ne seront pas des humains en surpoids mais cinquante chats. Aussi The New York Times se demande si “les médicaments pour la perte de poids pourraient transformer des gros chats en de sveltes ‘ozempets’” – un néologisme formé par agglutination de “pets” (animaux de compagnie en anglais) et d’“Ozempic” (le médicament à base de GLP-1 le plus connu).

Des implants injectables à libération prolongée

La molécule évaluée dans la nouvelle étude est l’exénatide, différente de celles utilisées chez les humains, le sémaglutide pour l’Ozempic et le Wegovy et le tirzépatide pour le Mounjaro. En outre, détaille le New York Times, “au lieu d’injections hebdomadaires comme chez les humains, les chats seront équipés d’un petit implant injectable, à peine plus gros qu’une micropuce, qui va libérer le médicament progressivement pendant six mois”.

Les chercheurs et vétérinaires vérifieront au bout de cette période si les animaux participants ont bien perdu du poids. Les résultats de l’essai seront connus au début de l’été. Le journal américain précise d’une part que certains vétérinaires injectent déjà des médicaments pour les humains aux chats diabétiques et d’autre part que d’autres laboratoires pharmaceutiques s’intéressent aux analogues du GLP-1 dans la santé animale.

“Si les résultats sont prometteurs, le monde animal pourrait représenter la prochaine frontière pour une classe de médicaments qui a révolutionné la médecine humaine.”

Et cela pourrait bouleverser la prise en charge de millions d’animaux de compagnie obèses.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Un essai clinique sur des chats obèses a été lancé.
Qui est concerné : Les propriétaires de chats et les vétérinaires.
Quand : Les résultats seront disponibles au début de l’été 2026.
Où : États-Unis.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Possibilité de traitements anti-obésité pour les chats.
Démarches utiles : Consultation vétérinaire pour options de traitement.
Risques si vous n’agissez pas : Santé des animaux de compagnie en danger.
Exceptions : Non mentionnées.

Contexte

Les médicaments à base de GLP-1 ont déjà fait leurs preuves chez les humains. Leur utilisation chez les animaux pourrait ouvrir un nouveau marché dans la santé animale, répondant à un besoin croissant de solutions pour l’obésité féline.

Ce qui reste à préciser

Impact à long terme sur la santé des chats.
Éventuelles réactions indésirables au traitement.

Citation

« Si les résultats sont prometteurs, le monde animal pourrait représenter la prochaine frontière pour une classe de médicaments qui a révolutionné la médecine humaine. » — The New York Times, 2025-12-02.