DAZN refuse les conditions financières de rupture avec la LFP


Même le divorce sera douloureux. Les présidents de clubs de Ligue 1, réunis en collège ce mardi, ont choisi la voie de la rupture avec DAZN, diffuseur principal du championnat, et alors que la plateforme de streaming britannique doit encore régler deux échéances, les 30 avril et 30 juin, pour un total de 140 millions d’euros. La décision a ensuite été validée par le vote du conseil d’administration de la LFP. Celle-ci a transmis au médiateur une proposition financière de rupture de contrat que DAZN a rejeté.

La rupture de contrat votée par la LFP précisait que DAZN devait payer 140 millions pour la fin de saison et verser une indemnité comprise entre 110 et 125 millions d’euros pour la saison suivante, selon les sources. Ce différend devrait être tranché devant les tribunaux, alors que la plateforme a lancé une action en justice contre la LFP, qu’elle tient responsable de sa déroute : elle réclame 573 millions d’euros « pour manquement observé » et « tromperie sur la marchandise ».

Médiation difficile

Depuis plus d’un mois, un médiateur mandaté par le tribunal de commerce de Paris tente de trouver un terrain d’entente entre les deux parties. Selon une source proche du dossier, une des solutions à court terme portée par DAZN était un accord pour un retrait dès la fin de l’actuelle saison avec « des conditions à définir » (en l’état, le contrat liant DAZN au football français court jusqu’en 2029, avec une possibilité de sortie à la fin de la saison 2025-26). Il semblerait que celles de la LFP n’aient pas donné satisfaction. « Le contrat liant les parties demeure en vigueur et LFP Media attend de son partenaire qu’il exécute pleinement l’ensemble de ses obligations à ce titre », a réagi la Ligue.



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