
Le basket français comme chez lui aux Etats-Unis. Deux ans après l’arrivée de Victor Wembanyama en NBA, après avoir été choisi par les Spurs en première position de la draft, c’est au tour de la Française Dominique Malonga d’être sélectionnée en deuxième position de la draft de WNBA, par le Storm de Seattle, lundi soir à New York, le meilleur classement de l’histoire pour une tricolore.
A 19 ans, la pivot (1,98 m) de l’Asvel, médaillée d’argent olympique l’été dernier avec la France, a été choisie juste derrière la nouvelle star du basket américain Paige Bueckers, 23 ans, draftée en première position par les Wings de Dallas. Aucune Française ne s’était classée aussi bien depuis Isabelle Fijalkowski en 1997, mais c’était à l’époque dans une bourse réservée aux joueuses professionnelles, alors que la WNBA venait de naître.
« Je suis si fière d’être là », a lancé en anglais la native de Yaoundé, capitale du Cameroun, sur la scène du Shed, la salle new-yorkaise où se tenait la draft. « Ma famille est là, ils savent tout le travail qu’il a fallu pour en arriver là », a-t-elle ajouté. Dominique Malonga rejoint une douzaine d’autres compatriotes comme Marine Johannès, qui a re-signé chez les championnes en titre du New York Liberty, ou sa future coéquipière au Storm de Seattle, l’ailière des Bleues Gabby Williams.
La comparaison inévitable avec « Wemby »
Promise à un brillant avenir depuis ses débuts professionnels en octobre 2021, à un mois de ses 16 ans, Dominique Malonga sort d’une saison régulière convaincante avec l’Asvel (17 pts et 10,6 rebonds en moyenne par match, championnat et Eurocoupe confondus). Elle s’est aussi distinguée en devenant la première Française à dunker en match officiel (le 30 octobre en Eurocoupe).
Une performance qui n’est pas passée inaperçue aux Etats-Unis, où les observateurs reprennent volontiers la comparaison avec Victor Wembanyama, autre phénomène de précocité très mobile et très grand, choisi en numéro 1 par les Spurs de San Antonio lors de la draft NBA 2023. On peut que lui souhaiter la même réussite, sans la grosse blessure qui va avec.