Le retrait des États-Unis, une chance pour la COP30 ?

Cédric Balcon-Hermand
06.11.2025

Le retrait des États-Unis, une chance pour la COP30 ?

Mise à jour le 2025-11-06 07:00:00 : À cinq jours de la COP30, l’absence des États-Unis pourrait offrir une opportunité unique pour les négociations climatiques.

La 30e Conférence des parties sur les changements climatiques se tiendra à Belém, au Brésil, et les États-Unis, en se retirant des discussions, laissent un vide. Cela pourrait permettre à d’autres nations de prendre les devants dans les négociations. La communauté internationale doit agir rapidement pour éviter un réchauffement climatique de plus de 2°C, un objectif fixé dans l’accord de Paris. Les prochaines étapes incluent des discussions cruciales sur les engagements des pays participants.

Ce qu’il faut savoir

  • Le fait : Les États-Unis se retirent une nouvelle fois des négociations climatiques.
  • Qui est concerné : Les pays participants à la COP30, notamment l’Union européenne, la Chine et le Brésil.
  • Quand : La COP30 se déroule dans cinq jours.
  • Où : Belém, Brésil.

Chiffres clés

  • 2,8 °C : prévision de réchauffement si les politiques actuelles se poursuivent.
  • 1,5 °C : objectif de réchauffement fixé par l’accord de Paris.

Concrètement, pour vous

  • Ce qui change : L’absence des États-Unis pourrait faciliter un consensus mondial sur le climat.
  • Démarches utiles : Suivre les résultats de la COP30 pour comprendre les impacts sur la politique climatique.

Contexte

À cinq jours de l’ouverture de la COP30, la 30e Conférence des parties sur les changements climatiques, à Belém, au Brésil, l’alerte est lancée. Les États-Unis de Trump incarnent l’éléphant sorti de la pièce, le pays s’étant une deuxième fois retiré des discussions internationales sur le sujet. Mais les pays de l’Union européenne, qui sont parvenus à la toute dernière minute (après une nuit de négociations difficiles) à se mettre d’accord a minima sur une feuille de route, ne sont pas non plus en position de donner des leçons. D’ailleurs, le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) dans l’état des lieux qu’il vient de dresser, comme chaque année, pour poser les enjeux des négociations à venir, fait une sorte de rappel à l’ordre. Si les politiques actuelles se poursuivent, la planète se réchauffera de 2,8 °C par rapport aux niveaux préindustriels – soit bien plus que l’objectif de 1,5 °C ou, au maximum, 2 °C que s’est fixé la communauté internationale en signant l’accord de Paris il y a dix ans. Et si tous les engagements égrenés au fil des derniers mois par les États sont respectés, le réchauffement pourrait être limité à une fourchette comprise entre 2,3 °C et 2,5 °C. Ce serait, disons, un peu moins mauvais. Mais on serait encore bien loin du compte. D’autant que les calculs du PNUE ne prennent pas en considération les conséquences du retrait des États-Unis de l’accord de Paris, en janvier prochain. Ce pays, qui est le deuxième émetteur de gaz à effet de serre (GES) de la planète, n’enverra aucun représentant de haut niveau à Belém. Et, paradoxalement, c’est ce qui constitue aujourd’hui le plus grand motif d’optimisme.

Ce qui reste à préciser

  • Non précisé
  • Non précisé

Citation

« Sans les États-Unis, le reste du monde aura peut-être l’occasion de parvenir à un consensus à Belém. » — Claudio Angelo, Observatório do Clima, 2025-11-06

Sources

Source : Programme des Nations unies pour l’environnement

Source : Nature

Source : Courrier international

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Date de publication : 2025-11-06 07:00:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

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