Cinquante détenus attaquent le Camp-Est pour conditions indignes de détention
Cinquante détenus attaquent le Camp-Est pour conditions indignes de détention
Mise à jour le 2025-10-22 08:12:00 : Cinquante détenus du Camp-Est ont engagé une procédure collective contre l’administration pénitentiaire. Ils dénoncent des conditions de vie jugées « indignes ».
Les conditions de détention au Camp-Est sont régulièrement critiquées par des organismes comme l’Observatoire des prisons. Cette situation a conduit à une audience à Nouméa, où les détenus ont exprimé leurs préoccupations. La surpopulation carcérale et le manque de ressources sont des enjeux majeurs qui affectent leur quotidien.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : Cinquante détenus ont attaqué l’administration pénitentiaire pour dénoncer des conditions de détention indignes.
- Qui est concerné : Les détenus du Camp-Est en Nouvelle-Calédonie.
- Quand : Audience tenue le 22 octobre 2025.
Chiffres clés
- 552 détenus pour 397 places disponibles.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : Les détenus demandent des améliorations immédiates des conditions de vie.
- Démarches utiles : Non précisé.
Contexte
Les conditions de détention au Camp-Est ont été critiquées à plusieurs reprises. L’établissement a été qualifié de « honte de la République ». Les détenus vivent dans des cellules surpeuplées, souvent avec des problèmes d’hygiène et d’accès à l’eau. La directrice de l’établissement a reconnu les difficultés, mais a également mentionné des efforts pour améliorer la situation, notamment un programme de travaux jusqu’en 2026.
Indigne à tous les niveaux
Les conditions de détention sont décrites comme « indignes » par les détenus, avec des cellules surpeuplées et un accès limité à la lumière et à l’hygiène. Les témoignages évoquent également des problèmes d’intimité dans les douches et les latrines.
Une bouteille d’eau pour quinze jours
Les détenus ne reçoivent qu’une bouteille de 1,5 litre d’eau toutes les deux semaines, ce qui est jugé insuffisant, surtout en période de chaleur.
Rien pour la formation et la réinsertion
Les détenus dénoncent l’absence de programmes de formation et de réinsertion, ce qui limite leurs perspectives d’avenir.
Des détenus « obligés de se mutiler pour être entendus »
Des témoignages évoquent des conditions sanitaires précaires et des détenus se mutilant pour attirer l’attention sur leurs conditions de vie.
Sources
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Date de publication : 2025-10-22 08:12:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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