
Le bitcoin est une monnaie numérique considérée aujourd’hui comme la reine des cryptomonnaies, mais elle reste confidentielle. Seuls 300 commerçants l’utilisent en France. Exemple chez un agriculteur et un garagiste de Loire-Atlantique.
Jérémy Launay est éleveur depuis neuf ans. Dans sa ferme de 80 hectares où il cultive du blé et du sarrasin, il élève un troupeau de vaches partenaises. Une partie de ses ventes se fait en direct et depuis un an et demi, il a trouvé de nouveaux clients en ouvrant sur son site la possibilité de payer en bitcoins.
« C’est un moyen économique de vendre mon produit, ma viande, explique-t-il, mais le but c’est pas de stocker des bitcoins pour les revendre plus tard. C’est de proposer ce moyen de paiement pour ceux qui ont des bitcoins. Et de toutes façons, ceux qui utilisent le bitcoin pour m’acheter de la viande, c’est entre guillemets les vrais bitcoineurs ».
Car derrière le bitcoin, il y a une vraie philosophie. Sortir en partie du système bancaire classique. C’est ce qui a plu à David Trichet. Propriétaire d’un garage franchisé depuis 2010, il a découvert la cryptomonnaie il y a six ans. Et il vient de passer le cap en proposant à ses clients de le régler en bitcoins.
« Donc là, si un client veut nous payer en bitcoin, on marque ça, on marque le montant en euros, nous explique-t-il devant son téléphone, hop, ça génère le QR code et le client a juste à venir le flasher avec son application et ça transfère automatiquement le paiement. C’est sain en fait, le fonctionnement est sain. Ça fonctionne tout seul.On n’a besoin de personne. Et on est indépendant ».
Installé en milieu rural, David ne compte pas avoir beaucoup de transactions en bitcoins, mais il les utilisera comme une épargne. Car si son cours fluctue régulièrement, la valeur du bitcoin n’a pas cessé d’augmenter depuis sa création.
Un bitcoin valait 74 346,05 euros au 16 avril 2025.
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