Caucase : des corridors rivaux se dessinent ; une « route Trump » lierait Nakhitchevan à la Turquie

Monde diplomatique cartographie les axes caucasiens. Un projet de corridor azerbaïdjanais vers la Turquie, via Nakhitchevan, est évoqué. Impact direct : flux de marchandises et mobilités régionales. (monde-diplomatique.fr)

Une cartographie de décembre 2025 détaille les corridors en concurrence dans le Caucase. En parallèle, un accord préliminaire paraphé à Washington évoque une liaison Azerbaïdjan–Nakhitchevan–Turquie. Entre facilitation du transit et réorganisation des routes, les opérateurs devront suivre. Prochaine étape : précisions officielles sur le tracé et la mise en œuvre. (monde-diplomatique.fr)

Ce qu’il faut savoir

Le fait : des corridors de transport concurrents sont mis en avant, dont une « route Trump » reliant l’Azerbaïdjan à la Turquie via Nakhitchevan. (monde-diplomatique.fr)
Qui est concerné : voyageurs, transporteurs, importateurs/exportateurs utilisant les axes caucasiens, acteurs publics et logisticiens européens.
Quand : accord préliminaire annoncé l’été 2025, paraphé à Washington. (monde-diplomatique.fr)
Où : Arménie, Azerbaïdjan, exclave du Nakhitchevan, Turquie ; région du Caucase. (monde-diplomatique.fr)

Chiffres clés

8 août 2025 : signature d’un accord préliminaire à Washington. (monde-diplomatique.fr)
« Plus de trente ans » : durée du conflit Arménie–Azerbaïdjan évoquée. (monde-diplomatique.fr)

Concrètement, pour vous

Ce qui change : si le corridor ouvre, le transit régional pourrait se fluidifier et reconfigurer certains itinéraires de fret. (monde-diplomatique.fr)
Démarches utiles : surveiller les annonces officielles sur le tracé, la sécurisation et les points de passage frontaliers.
Risques si vous n’agissez pas : retards logistiques si les chaînes d’approvisionnement ne s’adaptent pas aux nouveaux axes.
Exceptions : à préciser selon les accords définitifs et le régime des frontières concernées.

Contexte

Le projet de « route Trump » est associé à un accord préliminaire entre Ilham Aliev et Nikol Pachinian, paraphé à Washington. Le texte évoque un corridor reliant l’Azerbaïdjan à son exclave du Nakhitchevan, puis à la Turquie. Il s’inscrit dans une tentative de règlement d’un conflit vieux de plusieurs décennies et dans la recomposition des influences régionales. (monde-diplomatique.fr)

Le cadre diplomatique mentionne le groupe de Minsk, coprésidé par les États-Unis, la France et la Russie, créé en 1992. Des repères historiques rappelés incluent le découpage de 1921, à l’origine d’enclaves et de frontières complexes entre Nakhitchevan, Haut-Karabakh et territoires voisins. (monde-diplomatique.fr)