Cameroun : Tchiroma proclame sa victoire malgré les tensions

Introduction : Le 12 octobre 2025, le Cameroun a été le théâtre d’une élection présidentielle marquée par des tensions palpables. Une semaine après le scrutin, les résultats officiels se font toujours attendre, plongeant le pays dans l’incertitude. Le candidat Tchiroma revendique la victoire, mais des accusations de fraudes émergent.

Ce qu’il faut retenir

Le FSNC a quitté la commission de recensement, dénonçant des “fraudes flagrantes”.
Seules 5 des 10 régions ont vu leurs résultats compilés jusqu’à présent.
Tchiroma a déclaré avoir une avance confortable et refuse de saisir le Conseil constitutionnel.
Le parti présidentiel condamne cette revendication de victoire.
Selon la loi camerounaise, le Conseil constitutionnel doit proclamer les résultats définitifs dans un délai de 15 jours.

Faits vérifiés

Les tensions post-électorales au Cameroun sont confirmées par plusieurs médias fiables, dont l’AFP et France 24. Le FSNC, représentant Tchiroma, a effectivement quitté la commission nationale de recensement, arguant que les procès-verbaux présentés contiennent des anomalies. Les résultats partiels montrent que seulement 5 régions sur 10 ont été compilées, alimentant les doutes sur la transparence du processus électoral.

Le détail qui fait réagir

Un chiffre marquant : seulement 50 % des régions ont été prises en compte dans le recensement des votes, ce qui soulève des questions sur la légitimité des résultats annoncés.

Réactions officielles et citations

« Nous ne pouvons pas cautionner une démarche tronquée » — Représentant du FSNC, 19 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Cette situation met en lumière les enjeux politiques cruciaux au Cameroun, où la confiance dans les institutions est déjà fragile. La revendication de victoire par Tchiroma, sans recours au Conseil constitutionnel, pourrait exacerber les tensions entre les partisans et le gouvernement. Ce climat d’incertitude attire l’attention sur la nécessité d’une réforme électorale pour garantir la transparence et la légitimité des élections futures.