Burundi : la condamnation de la journaliste Sandra Muhoza relance l’alerte sur la liberté de la presse

La journaliste burundaise Sandra Muhoza a été condamnée à 21 mois de prison. Son cas inquiète les défenseurs de la liberté d’expression.

La condamnation de Sandra Muhoza, journaliste au Burundi, met en lumière la répression croissante contre la presse indépendante. Son incarcération et celle d’autres journalistes soulèvent des inquiétudes pour la sécurité et l’accès à l’information de la population. Cette affaire pose la question du respect des droits fondamentaux et de l’avenir du journalisme dans le pays.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Sandra Muhoza a été condamnée à 21 mois de prison pour “atteinte à la sûreté intérieure de l’État” et “aversion ethnique”.
Qui est concerné : Journalistes, médias indépendants, citoyens burundais.
Quand : Arrestation le 12 avril 2024, condamnation le 16 décembre 2024, maintien en détention confirmé le 1er décembre 2024.
Où : Burundi, principalement à Ngozi et Bujumbura.

Chiffres clés

21 mois de réclusion pour Sandra Muhoza (décembre 2024)
10 ans d’atteintes à la liberté d’expression et de la presse signalés au Burundi
Plusieurs agressions physiques et arrestations de journalistes d’Iwacu et de médias privés

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Risque accru pour la liberté d’informer et d’être informé au Burundi.
Démarches utiles : Soutien aux initiatives de défense des journalistes et de la liberté de la presse.
Risques si vous n’agissez pas : Baisse de la transparence, accès limité à l’information fiable, menaces pour la sécurité des journalistes.
Exceptions : Non mentionnées dans les sources disponibles.

Contexte

Le groupe bayonnais d’Amnesty International suit le cas de Sandra Muhoza depuis son arrestation. Son dossier est cité dans le Rapport mondial 2025 d’Amnesty International comme emblématique des atteintes à la liberté de la presse au Burundi. Depuis dix ans, plusieurs journalistes d’Iwacu, l’un des derniers médias indépendants du pays, subissent arrestations, agressions et menaces. Le Conseil national de la communication a récemment adressé un avertissement à Iwacu pour “faute professionnelle grave”, sans préciser les faits reprochés. Des attaques physiques contre les locaux de médias ont aussi été signalées.