Bientôt de la concurrence pour Elon Musk et son service d’internet par satellites

Son grand rival, Jeff Bezos, doit envoyer lundi dans l’espace les premiers satellites de sa propre constellation.

blank


Publié



Temps de lecture : 2min

Cette image, publiée par Amazon le 2 avril 2025, montre des satellites encapsulés du Projet Kuiper transportés pour être intégrés à une fusée Atlas V à Cap Canaveral, en Floride, en mars 2025. (AMAZON / VIA AFP)

Cette image, publiée par Amazon le 2 avril 2025, montre des satellites encapsulés du Projet Kuiper transportés pour être intégrés à une fusée Atlas V à Cap Canaveral, en Floride, en mars 2025. (AMAZON / VIA AFP)

En quelques années, le programme Starlink d’Elon Musk, s’est imposé comme un réseau de satellites incontournables. Le service compte aujourd’hui plus de cinq millions d’abonnés et permet d’accéder à internet dans les endroits les plus reculés du Groenland au Sahara, en passant par la pleine mer. Starlink est ainsi utilisé pour communiquer sur la ligne de front en Ukraine ou lors de catastrophes naturelles comme le séisme au Maroc en 2023 ou plus récemment, le cyclone Chido à Mayotte.

Mais l’ancien patron d’Amazon, Jeff Bezos, espère rattraper son retard dans le domaine. Le projet du milliardaire est baptisé Kuiper. C’est le même principe : envoyer une série de satellites en orbite basse, c’est-à-dire à 500 kilomètres d’altitude environ, ce qui permet un faible temps de latence. Mais Starlink a pris beaucoup d’avance. La société d’Elon Musk compte déjà plus de 7 000 satellites opérationnels, quand la société Amazon doit envoyer lundi 28 avril les 27 premiers satellites de sa constellation. L’objectif est d’en lancer en tout plus de 3 000, notamment grâce à la fusée européenne Ariane 6.

Les Européens comptent bien, eux aussi, avoir leur propre infrastructure, c’est évidemment un enjeu de souveraineté. Il y a déjà One Web, une constellation privée, opérée par le Français Eutelsat. Mais l’autre programme souverain baptisé Iris, avec des financement publics, lui, ne sera opérationnel qu’à partir de 2030.

Autant de satellites dans l’espace présente cependant des risques. Les astronomes alertent depuis longtemps sur les risques de collision qui se multiplient, avec un effet domino et une augmentation exponentielle du nombre de débris. C’est ce que l’on appelle le syndrome de Kessler. Et puis l’observation du ciel est aussi entravée par ces objets qui réfléchissent la lumière du soleil et empêchent les astronomes de faire leur travail. Pour y remédier, les entreprises mettent au point des satellites censés être plus discrets, des appareils également qui peuvent être désorbités plus facilement lorsqu’ils sont en fin de vie. Mais les scientifiques plaident malgré tout pour une réduction de la taille de ces constellations.
 



Aller à la source

Bientôt de la concurrence pour Elon Musk et son service d’internet par satellites Le suspect du meurtre dans une mosquée dans le Gard s’est rendu en Italie « Le vaccin, un médicament comme les autres » : rencontre avec deux docteurs du CH de Montauban à l’occasion de la Semaine de la vaccination OPINION. États-Unis : « Le compte à rebours a commencé » (Michel Santi) La santé mentale, l’urgence de la grande cause nationale Un jour, 1 recette – Moelleux au chocolat Les prix un peu trop cassés de Monogram, le Vinted du luxe Au moins 50 morts à Gaza dans des frappes israéliennes « Chacun dans son coin, ça ne marchera pas » : comment ce village fait la guerre aux frelons asiatiques avec de la bière et du vin blanc Quel avenir pour les aéroports régionaux du Sud-Ouest ? Youth4Cooperation Ambassadors : Fédérer les jeunes européens par-delà les frontières Très gros lapsus de Retailleau sur les intentions des islamistes