Baybridge : des centaines de faux sites chinois pour diffuser une propagande ciblée

Mise à jour le 2025-11-07 18:51:00 : une étude Baybridge révèle un vaste réseau de sites. Ce réseau diffuse des récits pro-russes et pro-chinois. Il soulève des risques pour l’intégrité de l’information publique.

L’étude Baybridge, publiée par l’IRSEM et Tadaweb, documente l’opération. Elle décrit des centaines de faux sites liés à un écosystème chinois. Ces publications servent à stocker puis relayer des articles de propagande.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : une cartographie identifie un réseau diffusant des récits pro-russes et pro-chinois.
Qui est concerné : lecteurs, médias, plateformes et responsables de l’information publique.
Quand : étude publiée et relayée le 7 novembre 2025.
Où : sites hébergés via un écosystème lié à la Chine (Shenzhen, Shanghaï).

Chiffres clés

Des centaines de sites identifiés, selon l’étude Baybridge (novembre 2025).
Des milliers d’articles stockés et prêts à être diffusés.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : l’information en ligne peut venir de réseaux coordonnés, pas toujours transparents.
Démarches utiles : vérifiez l’origine d’un article avant de le partager.
Risques si vous n’agissez pas : propagation d’informations trompeuses et affaiblissement de débats publics.
Exceptions : analyses et rapports officiels restent des sources fiables pour vérifier les faits.

Contexte

Les chercheurs cités sont Paul Charon (IRSEM) et Côme Allard (Tadaweb). Ils ont exploité des données en sources ouvertes pour cartographier le réseau.

L’enquête identifie plusieurs agences de marketing digital, dont Haixun et Haimai. Ces agences sont situées à Shenzhen et à Shanghaï, selon le rapport.

Les travaux relèvent aussi des liens avec des organes de propagande du Parti communiste chinois à l’échelon local. Mais l’étude précise que l’opération semble de qualité médiocre et peu rattachée aux plus hautes sphères du pouvoir.