Au procès Meta, Mark Zuckerberg veut tourner la page du réseau social


Une dizaine d’heures à la barre pour Mark Zuckerberg. Le patron de Meta a quitté mercredi 16 avril le tribunal de Washington, où se déroule le procès intenté par la Federal Trade Commission (FTC) contre son entreprise. Pas de révélation explosive lors des premiers jours d’audience, mais plusieurs courriels internes savoureux et échanges révélant les idées parfois farfelues du dirigeant. Surtout, un débat central : que fait vraiment Meta aujourd’hui ? Et qu’est-ce qu’un réseau social ? Car c’est cette définition qui déterminera si les rachats d’Instagram et de WhatsApp étaient légaux, ou s’ils ont permis à Meta d’imposer un monopole.

Pour la FTC, la réponse est claire : Meta domine le marché des réseaux sociaux dits « personnels », ceux qui permettent de se connecter à ses proches. Après tout, cela a longtemps été le slogan sur la page d’accueil de la plateforme : « Facebook vous aide à vous connecter et à partager avec les personnes qui font partie de votre vie. » Et sur ce terrain, seul Snapchat représente encore un rival crédible, avance la FTC. Cette définition exclut TikTok, considéré comme une plateforme de divertissement vidéo à la YouTube. Exit aussi X (ex-Twitter) ou LinkedIn, davantage tournés vers l’actualité ou le monde professionnel.



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