Après l’attentat contre 26 touristes dans le Cachemire, l’Inde organise sa riposte


Jamais l’Inde n’avait connu une attaque aussi meurtrière contre des civils depuis les attentats de Bombay en 2008. Le massacre, ce mardi 22 avril, de 26 touristes au Cachemire, exécutés dans une prairie par cinq terroristes, a provoqué une onde de choc dans tout le pays.

Le mode opératoire des assaillants a humilié le gouvernement nationaliste hindou du Premier ministre automobile/tesla-recrute-en-inde-apres-une-rencontre-entre-elon-musk-et-narendra-modi-1018659.html »>Narendra Modi : ils ont pris le temps de contrôler l’identité de leurs cibles, les ont forcées à baisser leur pantalon pour vérifier s’ils étaient circoncis et repérer les non-musulmans. Puis ils ont exécuté leurs victimes d’une balle dans la tête ou dans la poitrine avant de repartir sans encombre, alors qu’environ 500.000 soldats et paramilitaires sont déployés dans la région.

Deux jours plus tard, Narendra Modi a promis de lourdes représailles : « L’Inde identifiera, poursuivra, punira les terroristes et ceux qui les soutiennent, a-t‑il-prévenu. Nous les traquerons jusqu’au bout du monde. Ceux qui ont mené cette attaque et ceux qui l’ont préparée en paieront le prix au-delà de ce qu’ils imaginent. » New Delhi a accusé le Pakistan d’avoir fomenté l’attentat. Il est vrai que l’ISI, l’agence de renseignement militaire, finance et équipe depuis plus de 30 ans des groupes anti-Indiens au Cachemire. Les deux puissances nucléaires se disputent la souveraineté du territoire depuis la partition en 1947.



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