Sécheresse au Maroc : Une crise qui perdure depuis 8 ans

Introduction : Depuis 2018, le Maroc est plongé dans une sécheresse chronique qui impacte gravement son agriculture et ses ressources en eau. Cette situation alarmante touche particulièrement le monde rural, où 80 % de la population dépend de l’agriculture pluviale. Les experts s’inquiètent des conséquences à long terme sur l’environnement et la société.

Ce qu’il faut retenir

Le Maroc entre dans sa 8e année consécutive de sécheresse, un record historique.
80 % de la population rurale dépend d’une agriculture qui repose sur la pluie.
La déforestation aggrave la situation en réduisant la capacité du pays à générer des précipitations.
La gouvernance fragmentée des ressources en eau complique la gestion de la crise.
Le gouvernement prévoit que d’ici 2030, un Marocain sur deux utilisera de l’eau dessalée, mais cela soulève des inquiétudes d’inégalité entre régions.

Faits vérifiés

Les médias rapportent que le Maroc fait face à une rareté structurelle de l’eau, avec un accès par habitant tombé de 2500 m³ dans les années 60 à quelques centaines de m³ aujourd’hui, selon le chercheur Ayou Gemoria de l’UM6P. La déforestation, qui réduit la formation de nuages, est également mise en avant par plusieurs sources, notamment le brief. La stratégie du gouvernement pour des usines de dessalement est discutée dans des médias comme la relève.

Le détail qui fait réagir

Un chiffre alarmant : chaque Marocain dispose aujourd’hui de moins de 500 m³ d’eau par an, bien en dessous du seuil critique. Cette réalité soulève des questions sur l’avenir de l’agriculture et de l’accès à l’eau dans le pays.

Réactions officielles et citations

« La jeunesse africaine n’est pas un fardeau mais le moteur de l’avenir. » — Président du groupe de la Banque africaine de développement, 2025.

Analyse & Contexte

Cette crise de sécheresse au Maroc met en lumière des enjeux politiques et environnementaux cruciaux. La dépendance à l’agriculture pluviale et la fragmentation des politiques de gestion de l’eau exacerbent la vulnérabilité des populations rurales. La stratégie de dessalement, bien que nécessaire, risque de creuser un fossé entre les zones côtières et rurales, soulevant des questions d’équité et de durabilité.