Mali: le GSIM bloque des axes clés, incendie des camions et vise le commerce régional

Depuis septembre 2023, le GSIM perturbe des axes routiers clés au Mali, avec attaques, enlèvements et camions incendiés, pesant sur le commerce.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaida, bloque des routes stratégiques. Les liaisons avec le Sénégal et la Mauritanie sont visées. Entre le 3 et le 14 septembre, des bus et camions ont été incendiés et des voyageurs enlevés. L’axe Bamako–Côte d’Ivoire a aussi été touché entre Zégoua et Sikasso, avec trois camions de carburant brûlés.

Malgré la contre-attaque des autorités, certains barrages persistent. Les djihadistes se replient dans des zones boisées et mènent des attaques surprises contre des convois. Le commerce avec le Sénégal, la Mauritanie et la Côte d’Ivoire est affecté. Le Mali y importe des produits essentiels, comme l’essence.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : des barrages et attaques du GSIM entravent des axes routiers et des convois au Mali.
Qui est concerné : transporteurs, voyageurs, habitants de Kayes et Nioro, commerce avec Sénégal, Mauritanie et Côte d’Ivoire.
Quand : depuis septembre 2023, avec une série d’attaques entre le 3 et le 14 septembre.
Où : axes Mali–Sénégal et Mali–Mauritanie; route Bamako–Côte d’Ivoire (Zégoua–Sikasso).

Chiffres clés

3 camions transportant du carburant incendiés — axe Zégoua–Sikasso.
3–14 septembre : série d’incendies de véhicules et enlèvements de voyageurs.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : trajets plus risqués et circulation perturbée sur plusieurs axes internationaux.
Démarches utiles : non précisé par les sources.
Risques si vous n’agissez pas : exposition à des barrages, attaques surprises, enlèvements et incendies de véhicules.
Exceptions : certains barrages ont été abandonnés après la menace de l’aviation des Fama.

Contexte

Le GSIM (ou JNIM) met à exécution ses menaces de blocage, visant notamment Kayes et Nioro. Les autorités ont riposté, mais les barrages n’ont pas tous disparu. Par crainte de l’aviation malienne, certains postes ont été délaissés, sans empêcher des attaques ponctuelles contre des convois. Le commerce avec le Sénégal, la Mauritanie et la Côte d’Ivoire, dont proviennent des produits de première nécessité comme l’essence, est directement affecté.