Amélie Oudéa-Castéra se lance dans la course à la présidence du CNOSF


Ministre des Sports lors des JO 2024, Amélie Oudéa-Castera se verrait bien poursuivre dans le mouvement olympique. Celle qui a également été directrice générale de la Fédération française de tennis a annoncé sa candidature à la présidence du Comité olympique et sportif français (CNOSF), dans un courrier adressé aux présidents de fédérations mercredi.

Deux autres candidats se sont pour l’instant déclarés pour tenter de succéder à David Lappartient, candidat malheureux à la présidence du CIO : le président de la fédération de triathlon Cédric Gosse et l’ancien secrétaire général du CNOSF Didier Séminet, qui avait été en conflit ouvert avec la présidente Brigitte Henriques.

« Il semble probable que Cédric Gosse se retire dans les prochains jours pour rallier la candidature d’AOC », ont assuré plusieurs sources proches du CNOSF à l’AFP. Les candidats ont jusqu’au 20 avril pour se présenter et l’élection est fixée au 19 juin.

Mardi, l’entourage de l’ex-ministre avait indiqué qu’elle s’était « bien évidemment assurée en amont du feu vert de principe de la HATVP (Haute Autorité pour la Transparence sur la vie publique) » avant de se lancer.

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La reconversion des anciens ministres est encadrée par la loi et les éventuelles situations de conflits d’intérêts sont contrôlées par la HATVP qui rend un avis sur la compatibilité de l’emploi. La commission de déontologie du CNOSF doit également étudier la validité des candidatures.



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