Retour des bus au Mali : un compromis troublant avec le GNIM

Introduction : Le 18 octobre 2025, la compagnie Diara Transport annonce la reprise de ses activités au Mali après un mois d’interruption. Cette décision, prise dans un contexte de tension sécuritaire, soulève des questions éthiques et politiques. Les conditions imposées par le groupe djihadiste GNIM ajoutent une couche de complexité à cette situation déjà délicate.

Ce qu’il faut retenir

Diara Transport reprendra ses rotations le 23 octobre, après un mois d’interruption dû à des attaques djihadistes.
Le GNIM a levé son blocus en échange de conditions controversées, notamment le port du voile pour toutes les femmes voyageant.
Les autorités maliennes peinent à gérer la pénurie de carburant, exacerbée par les violences.
La situation à Bamako reste tendue, avec des menaces de violence persistantes.
Le retour des bus est célébré par certains, mais soulève des inquiétudes sur la sécurité et la liberté des femmes.

Faits vérifiés

La reprise des activités de Diara Transport a été confirmée par plusieurs médias, dont TV5MONDE et France 24. Les nouvelles conditions imposées par le GNIM, qui incluent le port du voile, ont été largement rapportées et suscitent des débats sur les droits des femmes et la liberté d’expression au Mali.

Le détail qui fait réagir

Le GNIM a déclaré : « La condition pour obtenir notre pardon, c’est de ne plus s’ingérer entre nous et les femmes. » Cette phrase choque par son implication sur le contrôle des libertés individuelles et la place des femmes dans la société malienne.

Réactions officielles et citations

« Nous ne sommes là que pour travailler, pour gagner notre vie. » — Responsable de Diara Transport, 18 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Cette situation met en lumière les défis auxquels le Mali est confronté, tant sur le plan sécuritaire que social. Le compromis entre Diara Transport et le GNIM soulève des questions sur l’impact de la violence sur la vie quotidienne des Maliens et sur la manière dont les groupes armés influencent les décisions économiques. La reprise des bus pourrait être perçue comme un signe d’espoir, mais elle est également un rappel des concessions que les entreprises doivent faire face à la menace djihadiste.