Nouvelle-Calédonie

À Tindu, la visite ministérielle ravive l’espoir d’un quartier “nettoyé comme jamais”

Mise à jour le 2025-11-14 05:00:00 : La ministre des Outre-mer, Naïma Moutchou, a visité le quartier de Tindu, suscitant des espoirs de réhabilitation. Les habitants espèrent des changements durables après cette visite.

Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.

La visite de la ministre a coïncidé avec des efforts de nettoyage dans le quartier, où les habitants se sentent souvent délaissés. La présence policière inhabituelle a suscité des interrogations parmi les résidents, qui souhaitent un cadre de vie plus sûr et plus propre. Beaucoup espèrent que cette visite ne sera pas un événement isolé.

Ce qu’il faut savoir

  • Le fait : La ministre des Outre-mer a visité Tindu, un quartier en difficulté.
  • Qui est concerné : Les habitants de Tindu et les jeunes en recherche d’emploi.
  • Quand : 14 novembre 2025.
  • Où : Quartier de Tindu, Nouméa.

Chiffres clés

  • 8 jeunes mobilisés dans un chantier d’insertion.

Concrètement, pour vous

  • Ce qui change : Espoir d’amélioration des conditions de vie dans le quartier.
  • Démarches utiles : Non précisé.
  • Risques si vous n’agissez pas : Non précisé.
  • Exceptions : Non précisé.

Contexte

La ministre des Outre-mer, Naïma Moutchou, a visité le quartier de Tindu, où des efforts de nettoyage ont été entrepris. Les responsables de la Sic ont souligné l’importance de travailler “sur le terrain, avec les gens”. Un chantier d’insertion a été mis en place pour former des jeunes du quartier à des compétences professionnelles.

“Des gens capables, volontaires, fiers de leur quartier”

Vaimu’a Muliava, président du conseil d’administration de la Sic, insiste sur la mobilisation des habitants. “Il n’y a pas que des casseurs. Il y a des gens capables, volontaires, fiers de leur quartier”, insiste-t-il. À ses côtés, un ancien du comité explique qu’il quitte ses fonctions après plusieurs années d’engagement, laissant un jeune du quartier reprendre la tête du collectif des habitants. Muliava y voit un symbole fort : “C’est un ancien qui passe le flambeau. Le lien est toujours là. Il ne faut pas le casser.”

La délégation réunie autour de Naïma Moutchou a déambulé dans le quartier. Photo Julien Mazzoni

Martine Sicard, secrétaire du Comité Sérénité Sic Tindu, décrit un quotidien devenu très difficile depuis l’arrêt total des bus, après les émeutes de mai 2024. “Moi, je suis jeune, je peux marcher. Mais une mamie de 90 ans qui veut juste acheter du lait, comment elle fait ?” Elle-même, en recherche d’emploi, a dû parcourir plusieurs kilomètres pour déposer des CV. “Les taxis, c’est trop cher. Le bus, c’est vraiment vital pour chercher du travail, aller à l’école, faire des démarches”, poursuit la jeune femme.

“Nous, les sans-voix, on n’est pas écoutés”

Les habitants pointent également les bâtiments abandonnés et l’ancienne école du quartier, fermée malgré sa situation jugée idéale. “C’était une belle école, en sécurité, sans circulation. Maintenant, les enfants vont jusqu’à Fonrobert ou Daniel-Talon, sous le soleil, décrit un riverain. Sans transports, c’est compliqué pour tout le monde. Même pour aller faire de simples courses.”

Les habitants du quartier, qui se sentent délaissés depuis des années, espèrent que cette visite sera suivie d’effets. Photo Julien Mazzoni

La tension surgit parfois lorsque la conversation glisse vers les événements de mai 2024. “Ce n’étaient pas des émeutes. C’était une révolte populaire. Le dégel n’a été que le déclencheur”, estime un habitant, qui regrette de ne pas être entendu par les institutions. “Nous, les sans-voix, on n’est pas écoutés”, estime-t-il.

Pour Vaimu’a Muliava, la rénovation ne doit pas se limiter aux murs. “Il n’y a pas de point de non-retour. Il faut une approche calédonienne dans la réhabilitation : lien social, transport, mixité fonctionnelle. La première filière économique, c’est l’homme.” Il appelle à réorienter les outils de développement vers la rénovation urbaine et la reconstruction du lien social.

“L’État peut aider”

Interrogée sur l’action de l’État, la ministre déclare que “tout le monde a droit à un cadre de vie normal. L’État peut aider en étant associé à la rénovation, et ce sera le cas.” Naïma Moutchou assure vouloir avancer avec les collectivités pour accélérer les réhabilitations attendues.
En fin de visite, alors que la délégation rejoint le faré pour des échanges avec les associations, Oulo observe encore les trottoirs impeccables. “Si elle revient plus souvent, peut-être que ce sera toujours aussi propre”, glisse-t-il, un brin ironique. Et dans le quartier, beaucoup espèrent que cette visite, la première d’un ministre dans ce quartier populaire de Nouméa, ne restera pas qu’un souvenir sans lendemain.

Sources

Source : LNC

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Date de publication : 2025-11-14 05:00:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

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